Sorties insolites

Durant de longs siècles, les Turons se logèrent dans les grottes des collines, comme de Rochecorbon à Langeais, dans les huttes de glaise comme sur les points culminants des vallées, ou dans les cabanes des plateaux dont à retrouvé les fonds ou fosses, par exemple au Breuil près de Mazières. A travers les forêts, les landes et les marécages, ils avaient à défendre leur vie contre les ours, les loups et les sangliers. Les annales de ces hommes à la taille élancée , aux yeux bleus et aux longs cheveux relevés sur la tête, furent calmes ou mouvementées suivant la fortune de la Gaule.
Le fracas des armes des légions romaines troubla cette vie tranquille, et, pour maintenir les Turons dans la dépendance, Jules César et ses lieutenants entourèrent la capitale tourangelle de camps retranchés : Amboise, de Montboyau, Larçay, Luynes...

(Extrait de la Touraine à Travers les Ages, Louis Dumont 1920)

Hebdotours vous emmène à la découverte ou la rédécouverte des lieux les plus insolites de Touraine. Des vestiges forts anciens à l'histoire « parfaitement authentique » d’un miracle raconté par le malade guéri lui-même », en passant par la révélation de légendes étranges et la localisation des sources miraculeuses, vous n'êtes pas au bout de vos surprises !

- Sarcophages carolingiens taillés dans la pierre coquillère (Mouliherne)
- A Villeperdue

Sorties insolites

En Touraine, des légendes au sujet des Géants se racontaient d'autant plus que l'on découvrit un certain nombre de squelettes de taille respectable. Ainsi à la Croix-Blanche, route de Chamay, sous une croix disparue depuis, on se racontait de génération en génération qu'une fosse y fut découverte conservant dans la chaux de "très longs squelettes". Les mêmes dires populaires rapportent qu'après la bataille de 732, de nombreux Sarrasins auraient été enterrés au pied du menhir dit des "Arabes" (Draché) et que les fosses ainsi que les squelettes étaient d'une "grandeur stupéfiante".
Quarante squelettes, dont plusieurs de deux mètres, furent découverts à Peu Mulot, près de Restigné, au pied d'un monument mégalithique. L'énigmatique squelette découvert en 1500 par le gouverneur du château de Loches, François de Pontbriand, se trouvait assis dans un cachot souterrain. C'était un géant qui tenait sa tête entre ses deux mains. Il avait huit pied de hauteur. Son crâne et quelques côtes furent conservés longtemps en l'église de Loches... Le reste étant tombé en poussière. L'on supposait que ce géant pouvait être un Danois d'une grandeur monstrueuse. Une légende rapporte que le lieu-dit Isoré à Beaumont-envéron rappellerait le souvenir d'un géant.

- La vierge enceinte de Notre-Dame-La-Riche ! - La vierge enceinte de Notre-Dame-La-Riche !

L'église possède un groupe de cinq statues du XVIIè siècle représentant le Mariage de la sainte Vierge, avec le Grand prêtre, la Vierge, saint Joseph, sainte Anne et saint Joachim, réalisées par le sculpteur tourangeau Antoine Charpentier pour le couvent des Minimes près du château de Plessis-lès-Tours.

 

A l'emplacement d'un édifice antérieur, construction au 12e siècle d'une église dédiée à Notre-Dame-la-Pauvre. Au 15e siècle, l'église romane est reconstruite. Une des tours du 12e siècle dit "Pilier de La Riche" est demeuré visible jusqu'en 1785. L'église fut voûtée d'ogives, à l'exception de la nef qui conserva une charpente apparente lambrissée. Le peintre tourangeau Jean Fouquet réalisa le décor de l'église. En 1562, les Protestants mirent l'église à sac. L'église fut en partie restaurée au cours de la seconde moitié du 16e siècle. Le jubé en bois fut abattu en 1746 et remplacé par une grille en ferronnerie. En 1791, l'église fut fermée au culte puis transformée en fabrique de salpêtre. La restauration de l'église fut confiée à Gustave Guérin de 1860 à 1866 : à l'intérieur, nef couverte de voûtes d'ogives en brique;à l'extérieur, portails sud et ouest entièrement refaits. De 1991 à 1995, restauration de la façade sud"

 


 

- Noyers-sur-Cher à 51 minutes et 71 km à l'est de Tours - Noyers-sur-Cher à 51 minutes et 71 km à l'est de Tours

 

Le caveau des Guernettes est resté vide, sinon muet.

Les gens du pays l’ont surnommé « le château des Guernettes », appellation authentifiée par un graffiti près de la porte d’entrée. En effet, l’édifice affecte un aspect général de demeure cossue, modeste par sa taille, mais soignée dans sa construction : pierres de taille pour les murs, toiture d’ardoise, épis de faîtage, lucarne à fronton, corniches moulurées. Isolé sur les hauteurs de Noyers-sur-Cher, environné de vignes, le dos tourné à la forêt de Grosbois et la façade orientée plein sud, le bâtiment jouit d’une vue privilégiée sur la vallée du Cher, la ville de Saint-Aignan avec son château et sa collégiale accrochés à flanc de coteau et, tout en haut, les grues qui construisent le nouvel hôtel de Beauval. Bel endroit pour regarder le temps passer en se dorant au soleil. Mais les occupants potentiels du lieu, qui envisageaient tout simplement de s’y faire inhumer, n’en ont jamais obtenu l’autorisation ! On sait peu de chose sur ce couple, sinon qu’il appartenait à une famille de notables de Noyers-sur-Cher.

NR Loir et Cher, 29/08, p.6

 

 

- La chapelle St-Georges à Rochecorbon et à 12 minutes 5 km à l'est de Tours - La chapelle St-Georges à Rochecorbon et à 12 minutes 5 km à l'est de Tours

 

Le mystère du vitrail (XIIIe siècle) de la Chapelle St Georges

La chapelle St Georges, sise sur la commune de Rochecorbon est un condensé de trésors exceptionnels réuni dans un espace si réduit; d’ailleurs cette chapelle fut pendant des siècles l’église de la paroisse de St Georges, elle desservait des maisons seigneuriales de première importance, qui, continuellement l’enrichirent, la dotèrent de somptueux cadeaux… Mais cette paroisse ne résista pas à la révolution française, la noblesse avait été destituée, les biens de l’église saisis et vendus; on décida de fusionner st Georges avec la commune de Rochecorbon; l’église paroissiale perdait sa raison d’être; elle tomba dans l’oubli et devint « chapelle ».

 

 

- La chapelle St-Georges à Rochecorbon et à 12 minutes 5 km à l'est de Tours - La chapelle St-Georges à Rochecorbon et à 12 minutes 5 km à l'est de Tours

 

C’est au cours de recherches sur un autre sujet que je me suis confronté à l’éphémère commune de Saint-Georges-sur-Loire, créée en 1790 et supprimée en 1808. Pourquoi une vie si brève ? Qu’était cette commune ? Quel était son territoire ?

Elle fut bien créée, mais aussitôt remise en question car trop petite pour pouvoir exercer ses missions. Notamment elle n’avait pas assez de revenus pour assurer l’entretien des routes, assurer la police, etc.

Un autre exemple des difficultés rencontrées : en l’an XI (vers 1803), le Préfet (le Général Préfet) demanda la constitution de Conseils municipaux de 10 membres au moins. Trois conditions étaient précisées : ces personnes devaient habiter la commune, elles devaient savoir lire et écrire, elles ne pouvaient avoir de relations familiales entre elles. Or à cette époque, à Saint-Georges, il n’y avait que 9 personnes qui savaient lire et écrire ! Dont deux parents. Impossible d’en trouver 10 !
L’idée était vite apparue de dissoudre la commune en la rattachant à celle voisine, Sainte-Radégonde. 
 
 
- Aubigné-Racan à 65 km et 47 minutes au nord de Tours - Aubigné-Racan à 65 km et 47 minutes au nord de Tours

 

Aubigné Racan est une commune du Sud de la Sarthe située à environ 50 km du Mans et à 6 km du Lude et de Vaas. C’est dans cette municipalité que se trouve le site archéologique, en contrebas de l’éperon fortifié d’époque gauloise « du camp de vaux ». Il est constitué de quatre monuments remarquables : le théâtre, le marché-forum, le temple et les thermes. Ce grand complexe gallo-romain a été construit au Ier siècle après J-C pour être abandonné au III-IVe siècle. Situé à la frontière de trois peuplades gauloises (les Andes, les Turones et les Aulerques Cénomans), sa fonction pose néanmoins problème car aucune habitation n’a été retrouvée à proximité.

Il devait être un important sanctuaire rural, lieu de rencontres saisonnières, commerciales et religieuses bien avant la conquête romaine. 

 

 

- Le tombeau d'agnes Sorel à Loches et à 42 km au sud de Tours - Le tombeau d'agnes Sorel à Loches et à 42 km au sud de Tours

 

C’est à la découverte d’une nouvelle énigme historique que je vous convie aujourd’hui. Une énigme d’autant plus difficile à percer qu’elle se situe dans des temps relativement reculés. Je me proposerai donc de vous rafraîchir la mémoire pour mieux, ensuite, vous plonger dans un abîme de perplexité (…)

Retrouvons-nous donc en 1450 et remettons-nous le contexte en tête (ce n’est pas du luxe). Nous sommes alors en pleine Guerre de Cent ans contre l’Anglais. Celle-ci a commencé déjà depuis 1337. Résumons-là rapidement (...)

En 1443, à 21 ans, elle arrive donc à la cour de Charles VII. La beauté d’Agnès Sorel, évaluée selon les canons de l’époque, frappe d’emblée ses contemporains (et sûrement aussi ses contemporaines). On lui prête une taille fine, un teint de lait, un front haut et bombé, des cheveux d’or, de grands yeux en amande. Elle est présentée au roi. Ils ont près de vingt ans d’écart mais celui-ci, moins d’un an après, en fait sa maîtresse et la présente officiellement comme telle. C’est une innovation (...)

Sone décès foudroyant intrigue les contemporains d’Agnès Sorel. D’emblée, on parle évidemment d’empoisonnement. Mais est-ce vraiment le cas ? Et par qui ? Le mystère reste entier (...)

 

- Doué-la-Fontaine à 1H10 et 95km à l'ouest de Tours - Doué-la-Fontaine à 1H10 et 95km à l'ouest de Tours

 

Ce site unique en Europe, classé aux Monuments Historiques, révèle les étonnantes vocations des troglodytes : le grand refuge souterrain à l’époque des Vikings ; la chapelle; les caves « cathédrales »; la ferme troglodyte; la cave à vin et le four, sans oublier la prestigieuse carrière de sarcophages mérovingiens retrouvée par les archéologues.

Vous voyagez à travers 1500 d’histoire.

Il y a seulement 27 ans, une découverte exceptionnelle a été faite par Michel Cousin, archéologue, dans cet univers surprenant qu’est le monde souterrain

Et pourtant l’histoire de ce lieu remonte à plusieurs millions d’années en arrière.

La mer des faluns, cette vaste étendue de sable coquillé, façonnée il y a 10 à 15 millions d’années par l’océan,  n’a pas fini de  nous réserver des surprises. Posé sur cette imposante poche de falun, Doué la Fontaine s’est construit autour, avec et au-dessus.

 

 

- Veretz à 12 km et 16 minutes au sud-est de Tours - Veretz à 12 km et 16 minutes au sud-est de Tours

 

Voici notre visite : les Caves de Veretz. C'est un cavage discret qui nous mène directement dans les plus anciens travaux. Les ciels sont bas, le creusement est un peu anarchique, il y a une croûte de calcite au sol. Cela témoigne d'une inondation relativement récente. Le seul véritable intérêt de cet endroit, ce sont les graffitis aux murs. En effet, les carriers et d'anciens soldats napoléoniens ont laissé une série de portraits, au graphite ou à la sanguine. Certains sont de bonne qualité (dont un diable et sa lance), d'autres sont beaucoup plus sommaires, quelques derniers ne sont manifestement pas d'époque. On trouve un personnage ayant peut-être inspiré Yslaire dans la série Sambre, à moins que ce ne soit l'inverse ?

 

 

- Luynes à 18 minutes à l'ouest de Tours - Luynes à 18 minutes à l'ouest de Tours

 

L’aqueduc de Luynes construit entre le II et IV siècle, captait les eaux de la pie noire et alimentait un habitat antique. D’une longueur totale de 1800 mètres, il était composé d’une partie aérienne de 600 mètres qui continuait ensuite sous terre sur une longueur de 1200 mètres. Il ne reste plus qu’une quarantaine de piles plus ou moins bien conservées sur les 90 d’origine.  Neuf sont tout de même reliées entre elles par des arcs en plein cintre. C'est l'un des aqueducs antiques les mieux conservés du nord-ouest de la France. Des travaux plus récents, au début des années 2000, permettent de progresser dans la connaissance de ce monument, mais, en même temps, suscitent de nouvelles interrogations sur sa chronologie et sa fonction.

Son tracé aval, souterrain et long de plus d'un kilomètre, n'est pas attesté, bien que certains indices aient été révélés par la photographie aérienne, et sa ou ses destinations finales restent ignorées, au sein d'un vaste complexe de maçonneries antiques du site de Malliacum (Luynes à l'époque antique) qui n'ont fait l'objet que d'études détaillées mais ponctuelles.

L’aqueduc de Luynes (Persee.fr)

 

 

- Ferrière-Larçon à 56 minutes au sud de Tours - Ferrière-Larçon à 56 minutes au sud de Tours

 

La fontaine Saint-Mandé atteste comme bon nombre d'artifices religieux portant le nom de Saint-Mandé dans notre pays, de la popularité du culte autrefois voué à ce saint originaire d'Irlande qui évangélisa plusieurs régions de France. Des guérisons miraculeuses ayant été attribuées à son eau, cette fontaine fût jusqu'au début du XXè siècle, un lieu prisé de pèlerinage. Elle est surmontée d'un édicule en pierre marqué à l'arrière "Novembre 1868 - M. Durois" dans lequel est placé la statue de Saint-Mandé. Si l'on ouvre la porte, on voit que le bassin mesure 2m50 de profondeur alors que c'est la voûte qui reflète au fond. En regardant sous certains angles, on devine les pierres du fond à une profondeur d'environ 1m20. C'est au Larçon que la fontaine abandonne ses eaux qui autrefois guérissaient des des fièvres, des anémies, du rachitisme et des pâles couleurs.

 

 

- Les voies gallo-romaines en Touraine - Les voies gallo-romaines en Touraine

 

Après la conquête de la Gaule chevelue, Caesarodunum fut fondée et cette capitale des Turons, située au carrefour de deux grandes voies gallo-romaines allant de l’est à l’ouest et du sud au nord, devint rapidement une cité importante, étant donné que les romains développèrent les voies (viae) déjà nombreuses en Gaule avant leur arrivée. Notre premier travail a été de dresser une carte précise et complète des voies gallo-romaines dans le pays des Turons ; pour cela, nous avons été aidés par : Les travaux de plusieurs historiens, notamment ceux de Pierre Audin, Jean-Mary Couderc, Jacques Dubois, Jean-Paul Lecompte, Sylvain Livernet et Raymond Mauny, qui ont publié des études partielles très bien documentées. La présence des mégalithes (dolmens et menhirs) ainsi que des anciennes agglomérations gauloises, qui, le plus souvent, étaient situées à proximité des oppida ou qui étaient des centres commerciaux dont le souvenir reste, par exemple, dans les communes dont l’ancien nom était terminé par le gaulois –magus = marché, comme Manthelan*; en effet la plupart des voies gallo-romaines continuent des voies gauloises, qui, elles-mêmes, continuaient des voies préhistoriques. De la même façon, les routes mérovingiennes reprennent généralement des voies gallo-romaines et ont aussi été pour nous une indication (voir Saunay* et la voie A2, par exemple).

 

 

- Bourré à 53 minutes à l'est de Tours - Bourré à 53 minutes à l'est de Tours

 

Près de 1500 m2 de fresques sculptées dans la masse en bas et hauts reliefs, une ville souterraine est née pour témoigner de manière inaltérable de l’esprit du village au 19ème siècle, d’un épisode de notre ruralité perdue, un témoignage pour nos générations futures.

La visite de la Carrière de Tuffeau et de la Ville Souterraine dure 1 heure environ. La visite se fait en duo avec la Cave Champignonnière. A l’issue de la visite, la boutique vous accueillera pour vous faire découvrir sa gamme de produits maison, souvenirs et autres spécialités régionales.

 

 

- St Hilaire St Florent à 58 minutes à l'ouest de Tours

 

Eblouissant de beauté ! Les joyaux du Val de Loire, églises, villes, villages et chéteaux, sculptés dans la pierre de tuffeau, dans une splendide carriére souterraine.

Pierre et Lumiére est situé à Saumur St Hilaire St Florent, à 300 métres du Musée du Champignon.

 

 

- Cinq-Mars-la-pile à 28 minutes à l'ouest de Tours - Cinq-Mars-la-pile à 28 minutes à l'ouest de Tours

 

D'après les comparaisons faites avec les édifices plus ou moins similaires, il paraît acquis que la pile sert à signaler la tombe d'un notable turon. Les constructions plus au nord semblent également conçues avec la même volonté d'ostentation et pourraient correspondre à un mausolée et à un groupe statuaire illustrant un fait d'armes d'un ancêtre vénérable, probablement un militaire de haut rang.

 

 

- Bléré à 38 minutes au sud-est de Tours - Bléré à 38 minutes au sud-est de Tours

 

 

A l'Ouest du bourg, se trouvait le départ d'un aqueduc alimentant en eau de source la ville de Tours, c'était l'aqueduc de Fontenay. Ce dernier captait une partie des sources de l'Herpenty et du ruisseau des Grandes Fontaines (le terme « fontaine » étant synonyme de source). C'est en 1967 et 1968 qu'une portion importante de cet aqueduc concernant la commune de Bléré a été découverte et étudiée.

 

 

- Dénezé-sous-Doué à 1h11 à l'ouest de Tours et à 22 mn de Saumur - Dénezé-sous-Doué à 1h11 à l'ouest de Tours et à 22 mn de Saumur

 

Qui a sculpté quand? Mystère... Résoudrez-vous l'énigme?

A ce jour, aucune certitude et pourtant les sculptures existent!...

Depuis près de 30 ans des chercheurs proposent des hypothèses. La cave aux sculptures de Dénézé ne livrera pas facilement ses secrets. Elle traverse les siècles en demeurant très mystérieuse...

D'elle même , que nous offre-t-elle ?

Ses sculptures ou images, des scènes coutumières représentées, des vêtements et de rares accessoires.

Ses dates : 1648, 1633, 1634 et, sur une tête sculptée, un 1740 très incertain. Si cette dernière date s'avérait authentique, on pourrait en déduire que les sculptures (ou une partie) existaient en 1740...

Ses fours et son puits (dans lequel étaient enfouies des poteries vernissées) détiennent probablement des détails caractéristiques pouvant aider à la datation

Ses graffitis (Pollé et François Moron particulièrement).

Toutefois, si certains éléments de la cave peuvent être datés, cela n'implique pas nécessairement la date de la création des sculptures

 

 

Chinon à 41 minutes et 46 km au sud-ouest de Tours Chinon à 41 minutes et 46 km au sud-ouest de Tours

 

D'étranges graffitis indéchiffrés. La forteresse de Chinon (Indre-et-Loire) renferme, dans la tour du Coudray, un ensemble de graffiti qui fut longtemps interprété comme la trace laissée au XIVe siècle par les templiers inculpés. Ces graffiti sont bien connus, je n'en ferai pas la description ici. Qu'il me suffise d'en montrer le relevé publié par Raymond Mauny en 1969 dans les pages d'Archéologia (Fig. 1), et de rappeler en guise d'introduction, la conclusion qu'il tira de sa courte étude: "S'il est fort possible, à mon avis, sinon probable, qu'une partie au moins des graffiti de la tour du Coudray soit le fait des Templiers (...), il n'existe aucune certitude à ce sujet et le problème ne sera sans doute jamais résolu. Bien que Chinonais et, de ce fait même, tenté de trancher le débat en faveur de l'attribution de ces dessins à Molay et ses compagnons, la stricte objectivité historique m'oblige à rester sur une prudente réserve (1)."

Prudence tout à fait louable, qui ne fut certes pas celle de ses prédecesseurs. Le présent travail consistera à montrer brièvement sur quoi se fondèrent les interprétations Templières, et les méthodes utilisées pour asseoir la thèse d'un "testament" de l'Ordre.

 

 

- Idées de sorties en Touraine

 

BARBE BLEUE. Une vieille croyance de la Touraine du sud affirme que Bridoré a appartenu à Gilles de Retz (sic Rougé). Il enfermait ses femmes dans un cachot et en gardait la clef.

BARROU

On raconte que c'était une ville très ancienne, et que son église avait été bâtie par Saint Perpet. D'après la légende, cette ville fut engloutie dans la Creuse à cause d'une fée. En réalité, la Creuse avait changé de lit, et il s'y produisait de fréquents glissements de terrains. Toutefois on entendrait sonner les cloches de son église lors des grandes fêtes à minuit, près du village de Launay.

 

 

- Forêt de Chinon à 30 minutes et 35 km au sud-ouest de Tours - Forêt de Chinon à 30 minutes et 35 km au sud-ouest de Tours
- Vestige de l'ancien camp militaire américain (1951-1967) de Saint-Benoît-la-Forêt - Vestige du camp militaire américain (1951-1967) de Saint-Benoît-la-Forêt

 

La plus grande partie du plateau d'entre Indre et Vienne, au sud-ouest du canton, est occupée par la forêt de Chinon et divisée entre les communes de Saint-Benoît-la-Forêt et de Cheillé, dans sa partie centrale une vaste zone d'activités héritée d'un ancien camp militaire américain, qui déborde sur les territoires de Rivarennes et de Cheillé.

En pleine guerre froide, quelques 100.000 Américains sont venus s’installer en France… Ils sont restés plus de 15 ans, et leurs bases militaires ont profondément marqué les régions qui les ont accueilli… Au début des années 50, un convoi de l'armée américaine arrivé d'Allemagne, a installé ses tentes et construit un campement dans un secteur boisé le long de la route principale de Chinon à Tours. Vers 1956, la plupart des moyens opérationnels étaient réunis au "Chinon Engineer Depot" dans les constructions préfabriquées, la "Old area" le long de la route fut abandonnée et utilisée seulement comme "Tent City" à l'occasion d'exercices ou de manœuvres.

 

 

- Marcilly-sur-Vienne à 40 minutes et 47 km au sud de Tours - Marcilly-sur-Vienne à 40 minutes et 47 km au sud de Tours

Grâce à son site exceptionnel, à quelques mètres au-dessus du lit de la rivière, le haut pignon du chevet de l’église de Marcilly conserve les souvenirs de l’ancienne marine de Vienne ainsi que de nombreuses marques des crues les plus frappantes pour les habitants de la vallée qui nous ont précédés.

Ces témoignages précieux, plus ou moins entaillés dans le tuffeau au cours des siècles, sont considérés aujourd’hui par les historiens comme une nouvelle source pour l’histoire locale grâce à leurs intérêts archéologique, ethnographique mais aussi artistique.

Pour la traduction de ces signes parfois étranges, nous avons bénéficié de l’aide d’éminents spécialistes en la personne de Monsieur André Boyer pour les graffiti de bateaux et celle du Professeur Jean-Mary Couderc, membre de la Société Archéologique de Touraine, qui a entrepris en 1992, un relevé exhaustif des graffiti des églises de Touraine. Aides précieuses qui ont permis de repérer certains éléments de batellerie et l’identification de crues dont les dates précises ont été répertoriées au fil des siècles.

Ainsi, dans la pierre, on peut encore lire : Pas moins de deux marques de la plus haute crue de la Vienne jamais enregistrée : celle du 13 juillet 1792. Cette crue a bel et bien existé… oui, en juillet !.. Les eaux ont détruit la digue et des maisons à Saint-Lazare de Chinon, et auraient atteint la côte de 10,51 mètres** reportée sur l’actuelle échelle de crue de Nouâtre. traduction : Le 13 juillet 179(2) LA RIVIÈR(E) EST VENU(E) A CET (endroit).

 

- Pont-de-Ruan à 23 minutes et 24 km au sud-ouest de Tours - Pont-de-Ruan à 23 minutes et 24 km au sud-ouest de Tours

 

« Atteint de douleurs rhumatismales et mis par le fait de souffrances atroces dans l'impossibilité de se livrer à aucun travail pour gagner sa vie, sa mère, chrétienne fervente, propose au malade alors âgé de 18 ans, de faire un pèlerinage à la Trinité de Pont-de-Ruan, quinze lieues de distance.

« J'aurais consenti à tout nous dit un pèlerin, tant je souffrais à cette époque. Nous arrivons après une nuit entière de voyage dans notre modeste véhicule. Nous trouvons la fontaine et l'église encombrée de pèlerins.
« Mon tour arrivé, aidé de mes béquilles, je descends avec une foi ardente les marches de la fontaine sacrée. Je n'oublierai jamais l'impression que je ressentis. A peine descendu dans la fontaine glacée, une réaction générale se fit dans mon corps. Je ne fus pas guéri instantanément, mais les douleurs perdirent presque toute leur intensité.
« Au sortir de la fontaine, je pus me rendre assez facilement à l'église pour y remercier Dieu. J'emportais avec moi de l'eau puisée à la source sacrée, de laquelle je bus chaque jour avec une confiance entière.

« Le lendemain, le mieux se continuait, le surlendemain, les douleurs avaient à peu près disparu. Au bout de trois jours, j'étais complètement guéri.

« La Trinité de Pont-de-Ruan avait porté ses fruits. Je pus désormais me livrer à mes travaux pour gagner ma vie. Et depuis 18 ans, je n'ai jamais manqué de faire en reconnaissance, mon pèlerinage à la fontaine miraculeuse. » Extrait du petit livret de l'abbé Dechezelles, daté de 1881

 

 

 

- Bouran à 40 minutes et 50 km au sud de Tours

 

A Bournan, entre Sepmes et Ligueil, il existe sous une maison, près de l'église, une cave profonde où l’on accède par un escalier vouté en plein cintre. Des sondages effectués récemment ont permis de découvrir d’étroites chatières de 40 x 60 ou de 70 X 55, longues parfois de plus d'un mètre, donnant accès à d'autres salles dont l'une serait munie de banquettes. L'entrée primitive devait être constituée par un boyau en pente rapide, aujourd’hui presque entièrement comblé, qu’un trou de visée permettait de surveiller d’une salle voisine. Quelques conduits d'aération percent le plafond calcaire sur plusieurs mètres. La paroi de fond d'une galerie en cul-de-sac est creusée de deux niches en arc brisé de 60 cm de large sur 1,10 m de haut. L'une est vide, l'autre est ornée d'une croix en relief d'environ 60 cm de haut sur 28 de large reposant sur un socle rectangulaire de 30 sur 17 cm. Le bras horizontal est presque entièrement rongé par le salpêtre. Trois petites croix ont été gravées sur les parois latérales. Sur celles d’une autre galerie, on remarque deux silhouettes d'homme, l'un représenté debout, l'autre couché. Telles sont les premières observations faites au cours d’une visite rapide de cet ensemble extrêmement complexe dont l’exploration est loin d’être terminée et qui réserve sans doute des surprises. Il sera extrêmement intéressant d'en lever le plan pour pouvoir se retrouver dans ce véritable labyrinthe, où il aurait été possible à toute la population du bourg de trouver refuge en cas de danger.

L'accès actuel se situe dans une cave de la rue de Versailles qui est un accès privé. Ce vaste souterrain a été dégagé et étudié dans les années 1970 par Mrs Geffard et Ruby. Les entrées primitives, obstruées, ne sont pas localisées. Ce souterrain irait du château à la chapelle Saint-Hubert (Datant du XIIIe siècle) qui est aujourd'hui une ruine située au milieu d'un bosquet d'arbres, soit une distance d’environ 2,5 km...

 

 

A la recherche du prieuré disparu - Chaumussay à 1h10 et 74km au sud de Tours

 

Dans sa note le père de Bascher écrit: "A Chaumussay, outre la cure sur laquelle les abbés de Fontgombault avaient droit de patronage et de présenter les curés à l'archevêque de Tours, l'abbaye de Fontgombault possédait un prieuré placé sous le vocable de S.Valentin. A partir de la commande ce prieuré n'eut pas toujours comme titulaire un moine de Fontgombault. Ainsi en 1696, le prieuré était tenu par Pierre Poitrat, prêtre religieux de l'abbaye de Preuilly. Dom Andrieu, Prieur de Fontgombault, alerta Jean-François Chamillard, évêque de Dol et abbé commandataire de Fontgombault en pourvut dom Jean Mossan, chantre de Fontgombault.Le bâtiment du prieur était distinct de celui du curé desservant la paroisse, mais il n'avait pas de chapelle; le prieur célébrait ses messes dans l'église paroissiale dédiée à St Médard: malgré nos recherches, on ne saurait préciser son emplacement; on sait seulement qu'une partie des dépendances de la cure jouxtait en partie celles du prieuré."

 

 

- Amboise à 27 minutes 27 km à l'est de Tours

Visite guidée des souterrains et des tours du Château. Toute l'année sur réservation pour les groupes

Les visiteurs accèdent de façon exclusive aux souterrains et aux tours de la forteresse médiévale située sous le Logis royal Renaissance. Ils pénètrent ainsi au pied des remparts dans la Tour Garçonnet érigée au XVème sur l'ordre de Louis XI avant de rejoindre la Salle des Lys, ancien réfectoire des gardes. De là, ils empruntent un chemin de ronde qui les mène dans les fossés de l'ancien donjon et longent les salles des dépôts lapidaires. Les visiteurs pénètrent alors dans les dédales de souterrains jusqu'au coeur de la Tour des Minimes. Accessible à partir de 7 ans aux personnes en bonne condition physique dans la limite de 18 visiteurs par groupe.

 

 

- Panzoult à 43 mn et 53 km au sud-ouest de Tours

En plein cœur du Chinonais, la cave touristique de Panzoult vous plonge dans l’univers des troglodytes. Ancienne carrière de tuffeau, puis champignonnière, cet endroit façonné par les vignerons de Panzoult puis sculpté par 3 artistes locaux, vous invite à la découverte de Rabelais.

Le temps d’une visite guidée, au fil des sculptures, vous voyagerez à travers le temps et suivrez l’histoire de Panurge et de la célèbre Sybille de Panzoult.

Après un quart d’heure de culture et d’évasion vous pourrez déguster les vins des 15 vignerons membres de l’association et découvrir de nombreux produits  du terroir. 

 

 

- Abbaye des Roches Tranchelion à 45 km au sud-ouest de Tours

Situé à deux kilomètres à l’Est du bourg d’Avon Les Roches, dans un site pittoresque, se trouvent les ruines du château et de la collégiale des Roches Tranchelion.

En 1420, le fief des Roches appartenait à Guillaume Ouvole, dont la fille épousa Guillaume de Tranchelion et reçu le fief en dot. En 1469, ce domaine passa aux mains du Pannetier de Louis XI, Hardouin de la Touche. Il fut plus tard la propriété de la famille de Montgomery, puis de celle des Dufort, des De Beauvau et des Choiseul-Praslin. C'est dans ce château que le Roi Charles VII assemble son grand Conseil le 17 juillet 1449 et part pour la dernière campagne militaire qui bouta les Anglais hors de France et termina la Guerre de Cent Ans. En 1559, le chateau a servi de refuge temporaire au Comte de Montgomery (1) après qu'il ait provoqué involontairement la mort du Roi Henri II lors du tournoi du 30 juin 1559, il choisit de s'exiler en Angleterre dès le mois d'août.

 

 

- Vernantes à 57 km 55 minutes à l'ouest de Tours

L'ancienne église de Vernantes: transformée en mairie, elle renferme le tombeau des seigneurs de Jalesnes (12e siècle). La partie la plus remarquable de ce monument, classé par les beaux arts  le 17 février 1911, est son clocher du 12e siècle.

La physionomie de la façade a été profondément modifiée au cours du 19e siècle. Jusque-là en effet, la nef principale avançait sur la place. Lorsque la foudre détacha une partie du clocher qui vint détruire en tombant, le portail et l'avancée de la nef. L'église déjà trop petite, devint insuffisante non seulement pour abriter les enfants le dimanche, mais la foule des paroissiens aux fêtes carillonnées. On construit alors en avant de l'édifice, une galerie en bois couverte en appentis.Cinquante ans plus tard, la galerie de bois est devenue vétuste. Le conseil municipal écarte l'idée de la reconstruire. Certains conseillers proposent la destruction de l'ancienne église et l'édification d'une église neuve au même endroit.

 

 

- Pont-de-Ruan - Le Château Robin à 25 km et 26 minutes de Tours

Dans le coteau rive droite de l’Indre, à quelque 50m de la rivière, au bord du C.D.84. C’est le plus ancien ouvrage décrit de la région et, indispensablement aussi, le plus complexe avec ses quatre étages, creusés en grande partie dans un mauvais calcaire pétri de rognon de silex. Des trois ouvertures actuelles situées au niveau de la route, celle du milieu (A) est la seule qui réponde à une interprétation « fonctionnelle » de la partie inférieure de l’ouvrage. Cette entrée, sans aucun doute remaniée aujourd’hui, se fermait par une porte dont la trace du linteau subsiste au plafond, et donnait accès à une première grande salle B par une chatière de 0,60 m X 0,40 m, ouverte à hauteur et flanquée d’un trou de visée juste à côté. Les autres passages actuels, qui ne se concevraient pas conjointement avec la chatière, ont dû être ouverts par la suite.

 

 

- La chapelle Sainte-Radegonde (Chinon à 42 minutes et 46 km de Tours)

Si vous vous promener (GR3 - rue du coteau Sainte Radegonde) le long du coteau en partant de la collégiale Saint-Mexme, vous pouvez découvrir une vue exceptionnelle sur Chinon et la vallée de la Vienne. Au bout de 500 m, faite une halte a la chapelle Sainte Radegonde.

Située autour du puits creusé dans la roche, elle garde des témoignages de deux mille ans d'occupation humaine. Au 6e siècle, ce lieu de culte païen fut christianisé par un saint ermite, Jean de Moûtier ou Jean de Chinon, déjà mentionné par Grégoire de Tours. Il y disposait d'une cellule, d'un oratoire et d'un petit jardin avec un verger. C'est là qu'il reçut la visite de sainte Radegonde qui venait de Tours où elle avait vénéré le tombeau de saint Martin. La sainte reine se dirigeait vers la terre de Saix où elle avait l'intention de fonder un hospice. Les lieux existent toujours sous le nom de chapelle Sainte-Radegonde. Il y avait, à l'époque, des lauriers.

 

 

 

- La Vierge Noire et sa forteresse, XIème siècle, à 12 km 15 mn au sud de Tours

MONTBAZON est dominé par les ruines du château des Comtes d'Anjou. Sur l'angle nord du donjon se dresse une grande statue de la Vierge Marie : Il s'agit d'une des fameuses Vierges Noires...
En revenant des Croisades, des chevaliers chrétiens ramenèrent des prisonnières maures converties au Christianisme. L'une d'elles, se voyant remplacée dans le coeur de son seigneur par une jeune femme au teint très blanc, vint en larmes devant la statue de la Vierge dont le visage était aussi très blanc. La fille de Palestine interpella Marie et celle-ci lui répondit ! Elle était née dans le même pays que cette captive et la vraie couleur de sa peau, brune... Suite à cette apparition miraculeuse, on vénéra dans le Poitou et en Touraine la Vierge Noire

- - Les Sarcophages de l'Écorcheveau à Saint-Avertin - Les Sarcophages de l'Écorcheveau à Saint-Avertin

La carrière dite de l’Écorcheveau se situe sur l’actuelle commune de Saint-Avertin, elle a servi de carrière à ciel ouvert pendant l’époque romaine, puis au Moyen Age de carrière souterraine du XIe au XIXe siècles utilisé, au Moyen Âge, pour la construction de nombreux édifices de Tours, dont la cathédrale Saint-Gatien. Cette vaste carrière tire son nom de « La tranchée aux coquillages » elle comprend plus de 30 kilomètres de galeries ouvrant sur la route nationale 76 et dans lesquelles sont encore visibles les piliers de soutènements, les traces d’enlèvement au pic des gros blocs de tuffeau et le noir des fumées des lampes de carriers. Les galeries qui ont servi de refuge pour les dames et demoiselles de Saint-Avertin avant l’arrivée des Prussiens en 1871, puis pour les habitants durant les bombardements de la 2ème GM, et enfin lieu de regroupement pour les résistants, à quelques centaines de mètres d’un dépôt de munitions allemands.

 

 

- Montoire à 59 km 50 minutes au nord-est de Tours - Montoire à 59 km 50 minutes au nord-est de Tours

Le bunker secret d'Adolf Hitler 

La ville de Montoire (Loir-et-Cher) est connue pour la célèbre rencontre entre Pétain et Hitler en 1940, beaucoup moins pour avoir abrité le quartier général des forces allemandes. De gigantesques constructions souterraines, dont un bunker construit pour Adolf Hitler. Aujourd'hui, les vestiges subsistent, et racontent cette histoire quasi tombée dans l'oubli. Le tunnel ferroviaire de 509 mètres. Il était prévu lors du séjour d'Hitler à Montoire en septembre 1940, que son train vienne s'y réfugier en cas d'attaque aérienne, sous plusieurs dizaines de mètre de colline en pierre de tuffeau.

 

- Les Greniers de César à Amboise à 31 minutes et 24 km à l'est de Tours - Les Greniers de César à Amboise à 31 minutes et 24 km à l'est de Tours

 

Immédiatement à l'est des douves du château d'Amboise et presque sous l'ancien camp gaulois des Châtelliers, au pied du plateau qui tombe ici à pic sur l'étroite bande de terrain (80 m environ) qui le sépare de la Loire, un groupe d'une douzaine de caves de différentes longueurs - de 10 à 90 m - ont été creusées dans le tuffeau calcaire au cours des siècles. Elles sont toutes parallèles et orientées N.NW. L'on a donné au trois plus grandes d'entre elles, depuis le XVIIIe siècle au moins (Beaumesnil, 1784) le nom de « Greniers de César » sous lequel elles sont encore connues de nos jours, bien que l'on sache, comme nous aurons l'occasion de le voir plus loin, que le conquérant des Gaules n'ait probablement rien à voir dans l'affaire. La « Grande Cave» de 90 m de long est en même temps la plus remarquable à cause des 4 silos de briques qu'elle est la seule à posséder, de son architecture et de son long escalier: l'ensemble a attiré depuis des siècles la curiosité des archéologues et des historiens…

 

 

- Loches à 42 km et 43 minutes au sud de Tours - Loches à 42 km et 43 minutes au sud de Tours


Le château de Puygibault a abrité, jusqu’au début des années 2000, une horloge du 19e siècle, réalisée par la maison Louis Delphin Odobay, inscrite au titre objet aux Monuments historiques. L’horloge de Puygibault comporte deux corps de rouages en bronze sur un bâti en fonte peinte sur pieds et a conservé ses deux cadrans, ses timbres et ses aiguilles. Elle présente un intérêt particulier, car la ville de Loches possède cinq horloges d’édifice, une par siècle, datant du 16e au 20e siècle. En mai 2003, Gilles et Marie Vassort, maîtres-horlogers réputés, décide de restaurer l’horloge du château, et de la transférer dans un nouveau lieu. La Fondation a soutenu ces travaux, qui ont été confiés à l’atelier Vassort. L’objectif était de restaurer les fonctions mécaniques et l’esthétique de l’horloge, dans le respect de son identité et de son aspect d’origine. Puis l’horloge a été installée de manière définitive en 2004 dans le hall d’accueil d’un nouvel établissement d’hébergement pour personnes âgées construit sur le site de Puygibault.

 

 

- Chaumussay à 78 km et 1h09 au sud de Tours - Chaumussay à 78 km et 1h09 au sud de Tours

 

C'est à Chaumussay, tout là-bas du côté de Preuilly, à 70 km des bouchons de Tours. Un village tranquille qui sent bon la France... jusque dans ses clochemerlesques discordes.
A tel point que cette commune de 282 âmes a compté deux ans durant trois comités des fêtes.

 

"La fierté de Chaumussay ! Peu importe qu'elle ne soit référencée par aucun guide. A défaut de château ou de collégiale, les Chaumusséens en ont fait leur Sacré-Coeur. A chacun son patrimoine! Ce qui compte, c'est de valoriser les richesses dont on dispose. La nouvelle municipalité l'a d'ailleurs fort bien compris, en consacrant quelque sept millions de centimes à la restauration et mise en valeur de ce site historique qui fut autrefois un haut lieu de pèlerinage, les processions s'y déroulant le second dimanche de septembre autour de milliers de pèlerins. « On a illuminé les lieux et ça donne ma foi le plus bel effet. Allez y jeter un oeil à la nuit tombée. « Vous verrez, c'est digne d'un son et lumière. Sauf qu'il n'y a pas de son », se félicite Maurice Ferrand, un des conseillers municipaux. Dame! du beau boulot qu'a fait là Monsieur le Maire. Même Gaby, son malheueux rival des dernières élections, le reconnaît : " Pour ça, je lui tire mon chapeau ". Gérard Allard, le grand vainqueur des urnes, a donc décidé de poursuivre son action "coeur de village", généreusement subventionnée, avec la mise en souterrain des lignes d'électricité et de téléphone, des lampadaires de style ayant aussi été posés lors de ces travaux."

 

 

 

De tout temps, l’eau des sources et des fontaines ont eu une réputation curative.
Chaque source, chaque fontaine était spécialisée et tout au long de l’année, les malades venaient prier le saint ou la sainte qui pouvait apporter la guérison, avant de boire de l’eau miraculeuse ou de l’appliquer sur la partie malade.
Voici la liste des 21 fontaines et sources de Touraine et les saints qui les patronnent

 

 

La carte des sorties insolites d'Hebdotours ! En lien avec la page "sorties insolites" d'Hebdotours.fr (l'annuaire des sorties et balades en Touraine), la carte miracles et mystères vous propose de nouvelles thématiques de sorties. Différentes couleurs faciliteront votre repérage : - Les lieux de miracles et fontaines miraculeuses en bleu. - Les sites mystérieux châteaux, vestiges, souterrains, en jaune. - Les manifestations des fées en rouge. - Les menhirs et dolmens en rose.

 

- Château de Champlâtreux - Château de Champlâtreux
- Montbazon à 20 minutes et 18 km au sud de Tours - Montbazon à 20 minutes et 18 km au sud de Tours

 

Une réplique presque exacte du château de Champlâtreux
comprenant une chapelle copie exacte de celle de Versailles réduite au quart, reliée par un passage souterrain à une crypte...

 

Les installations sont grandioses : les lavabos sont en marbre et les plonges en cuivre, les sols de marbres polychromes, les boiseries sont sculptées dans la masse et les chapiteaux de colonnes décorés de feuilles de lierre, d'acanthe, de laurier... La cuisine est de marbre blanc, la pâtisserie de marbre rose et vert et la lingerie, sur deux étages, comporte 140 placards en bois de citronnier ou en ébène de Macassar incrustés de nacre...
Les travaux commencèrent en 1912 pour s'achever en 1929. Mais François Coty y résida peu puisqu'il s'éteignit en 1934"

"La « Conférence monétaire internationale » y réunit les ministres des Finances des Cinq plus grandes puissances mondiales (dont Valéry Giscard d'Estaing). En avril 1976 s'y déroula une rencontre discrète entre le Président de la République et son futur successeur, François Mitterand.

Artigny a accueilli nombre de personnalités telles que la Reine-mère d'Angleterre et en 1963 Halié Sélassié 1er, dernier Négus d'Ethiopie

 

 

- Azay-le-Rideau à 32 minutes à l'ouest de Tours - Azay-le-Rideau à 32 minutes à l'ouest de Tours

 

Situé sur une propriété de plus de 6 hectares, au « Moulin de Marnay », près d’Azay-le-Rideau, le musée Maurice Dufresne abrite une impressionnante collection de véhicules, machines et objets d’époque, véritable patrimoine mécanique des années 1850 aux années 1950.

Maurice Dufresne a installé, dans l’ancienne papeterie du site datant de 1820, ses trésors patiemment amassés, conservés et restaurés, persuadé qu’il était important de préserver ces pièces mises au rebus au profit d’un certain progrès technique.
Il créa ainsi une sorte de refuge pour machines du passé qui, aujourd’hui peut être considéré comme un lieu de sauvegarde de notre patrimoine commun.

 

 

- Saint-Christophe-sur-le-Nais à 36 minutes au nord de Tours - -Christophe-sur-le-Nais à 36 minutes au nord de Tours

 

Balade dans les lieux-dits abandonnés ou disparus autour de Saint-Christophe-sur-le-Nais. Suite à l'effondrement du chemin de la Peuleverie (voir l'article de Monique Royer) j'ai décidé de consacrer une rubrique de ce site aux lieux-dits de St Christophe qui n'existent plus ou qui ne sont plus habités. Voici un plan de la commune sur lequel j'ai mentionné des numéros en rouge, chacun correspond à un lieu-dit étudié. Les internautes ne connaissant pas bien St Christophe pourront ainsi situer le lieu-dit présenté.

 

 

- Pont de la Motte (Fondettes) à 10 minutes à l'ouest de Tours - Pont de la Motte (Fondettes) à 10 minutes à l'ouest de Tours

 

Les pieux que l’on peut découvrir en période de basses eaux dans le lit du fleuve, près du pont de la Motte, sont sans doute les vestiges d’un  « pont romain » destiné à retenir les pierres du gué. L’hiver, la traversée s’effectuait vraisemblablement avec un bac. Cette structure étudiée en 1984 par le Centre national de recherches archéologiques subaquatiques daterait du 1er siècle avant Jésus-Christ.

 

 

- Le Grand-Pressigny à 1heure au sud de Tours - Le Grand-Pressigny à 1heure au sud de Tours

 

Un inventaire de 1728 signale une Orangerie, des Jardins, des Parterres, disparus sans laisser de traces, mais pas le Nymphée qui niche au creux d'un bosquet (depuis le XVI eme siècle) dans le parc, et dont le sol environnant s'imprègne d'eau dès que le niveau du proche bassin de la Fontaine des Ferrus monte. On disait qu'à la Fontaine des Ferrus, le Diable apparaissait parfois. A l'intérieur une petite salle ronde à facade incurvée, devait être couverte d'un dôme. Elle est voutée intérieurement en coupole avec clef de voûte sculptée.
Plusieurs sculptures (pilastres à bandeaux en bossage ciselé, cartouches, coquilles) en font un monument original. Ce petit boudoir champêtre, pour rendez-vous amoureux semble sortir tout droit d'un décor précieux pour fêtes galantes.

 

 

- Loches à 51 minutes au sud-est de Tours - Loches à 51 minutes au sud-est de Tours

 

A 4 kilomètres au nord-est de Loches, près de la route d'Amboise, on peut aller visiter à Contray, dans la commune de Ferrières, les ruines de la chapelle de Sainte-Radegonde, et celles d'un aqueduc gallo-romain dont quatre arches subsistent encore.

 

 

- St-Cyr-en-Bours à 64 minutes à l'ouest de Tours - St-Cyr-en-Bours à 64 minutes à l'ouest de Tours

Ce n'est pas sans retard que nous partons rejoindre Saint-Cyr-en-Bourg, un petit village tourangeau aux alentours de Brézé. Un rendez-vous prévu entre 7h00 et 7h15, nous arrivons sur place entre 7h20 et 7h25, c'est plutôt incorrect... Il y a ici l'une des dernières exploitations souterraines de tuffeau en activité en Touraine. Nous sommes accueillis par une personne au bureau, qui nous mène à la carrière, guidage effectivement nécessaire parmi les champs de vigne. Cette personne ira chercher notre guide, le responsable d'exploitation, un personnage fort sympathique.

 

 

- Loches à 50 km et 45 minutes au sud de Tours - Loches à 50 km et 45 minutes au sud de Tours

 

Rentrer dans les souterrains de Loches, c'était laisser la silhouette de l'imposant château derrière nous pour s'enfoncer dans un dédale de souterrains aux murs sombres. Obscurité légèrement oppressante due entre autres par l'activité intense qui se déroulait dans ces lieux quelques décennies auparavant : la culture intensive de champignons. Le réseau de couloirs en lui-même est très vaste, les galeries se dispersant un peu partout le long des axes principaux, très larges. Ici et là de très belles fresques d'anciens carriers dessinées au fusain sur les parois, ici un ancien puits s'enfonçant jusque dans la nappe phréatique, avec sa petite poulie toute charmante encore présente ; là un autre puits montant vers la surface, offrant un jeu de lumière très agréable. Quelques locataires intrigués par notre présence, ces petites chauves-souris dissimulées dans les anfractuosités appréciaient la fraîcheur des lieux. Et c'est dans la plus simple logique que nous nous sommes perdus dans ce dédale qui ferait rougir de jalousie Minos, et retrouver la sortie n'a pas été une mince affaire dans ces galeries qui se ressemblent toutes. Les souterrains tortueux de Loches préservent un patrimoine exceptionnel et une faune discrète, tous deux très fragiles, qui sommeillent paisiblement dans le silence et l'obscurité des lieux.

 

 

- Luzé à 46 minutes au sud de Tours

 

On pourrait croire que le chauve le plus célèbre du monde, « oscarisé » en 1956 pour son rôle dans Le roi et moi, repose pour l’éternité à Los Angeles ou New York. Surprise : c’est au sud de l’Indre-et-Loire, à Luzé, que les cendres de Yul Brynner ont été enfouies. Plus précisément dans le petit cimetière mitoyen de l’abbaye royale Saint-Michel de Bois-Aubry, une propriété privée qui a appartenu, entre 1976 et 2006, à l’église orthodoxe. L'acteur décède en 1985 à New York, il est incinéré et ses cendres sont transférées par sa dernière épouse dans leur propriété de Normandie. Lorsque la veuve de Yul Brynner décide de vendre leur propriété normande, elle cherche un autre lieu d'accueil pour son époux. A la même époque, l'Abbaye de Bois Aubry est occupée par une communauté de moines orthodoxes dont l'un d'eux est un ami de la famille Brynner. L'urne sera donc transportée en Touraine et un cimetière spécialement dédié à Yul Brynner sera créé.

 

 

- Saint-Cyr-sur-Loire à 5 minutes de Tours - Saint-Cyr-sur-Loire à 5 minutes de Tours

 

 

Voici ce qu'écrivait, en 1890, Léon Lhuillier.
Au début du XIVe siècle, la propriété des Trois Tonneaux, d'environ trois hectares, appartenait à un nommé Jean Michou. Ce nom ne paraît pas celui d'un riche seigneur et nous lisons même qu'en 1300 il emprunta une certaine somme d'argent. Besogneux, sans doute, il vendit sa propriété en 1330, le mardi après les Rameaux à Étienne de Mornay. Donc en 1330, « Les Trois tonneaux » ou simplement « Les Tonneaux » appartenaient à Étienne de Mornay, l'un des seigneurs les plus riches et les plus puissants de France. Étienne de Mornay était le doyen de Saint-Martin en 1315, chancelier du roi Louis X et maître des comptes en 1322. Il avait des relations avec toutes les familles dont les armoiries sont peintes aux « Tonneaux » et quand il accompagnait le roi, sa voiture était attelée de dix ou douze chevaux. Il semble donc être le seul propriétaire qui ait pu se permettre un tel luxe dans sa cave.On peut se demander pourquoi une semblable décoration a été entreprise dans un endroit absolument obscur et humide.

 

 

- Vallée des Goupillières à 27 minutes et 25 km au sud-ouest de Tours - Vallée des Goupillières à 27 minutes et 25 km au sud-ouest de Tours

 

En 1962, un petit garçon de 10 ans, Louis-Marie CHARDON venait jouer dans un formidable terrain d’exploration ; son père André CHARDON venait d’acquérir cette propriété pour agrandir l’exploitation arboricole familiale. Seuls les terrains sur le coteau furent plantés de pommiers et la partie située dans la vallée fut laissée à l’abandon dans un fouillis de ronces. petit à petit , Louis-Marie découvrit des habitations troglodytiques et l’idée de remettre tout cela en valeur naquit.

En 1982, Louis-Marie découvre le 53ème et dernier souterrain refuge d’Indre et Loire connu à ce jour. 15 ans plus tard, le site reprend vie ; la vallée Troglodytique des Goupillières est née et Louis-Marie CHARDON l’ouvre au public en 2000

 

 

- L'Ile Bouchard à 50 km et 39 minutes au sud-ouest de Tours - L'Ile Bouchard à 50 km et 39 minutes au sud-ouest de Tours

 

"Je vis tout à coup, à ma gauche, entre le vitrail de Notre-Dame de Lourdes et l'autel, une grande lumière, vive et non éblouissante, écrit Jacqueline. Au milieu, apparut une belle dame, se tenant dans une grotte. Elle avait à sa droite un ange." Jacqueline attire l'attention de ses deux compagnes qui s'efforcent à retrouver sur les dalles le porte-chapelet de Jeannette. Toutes deux lèvent la tête et s'écrient:

- Oh! la belle dame! Oh! le bel ange! Au bout de 4 à 5 minutes, elles sortent, saisies de crainte, mais reviennent vite, attirées:

- La Dame y est encore, dit Jeannette dès l'entrée, du fond de la nef. Elle annonce ingénument la nouvelle à deux compagnes de classe, qui passent devant l'église: Sergine et Laura Croizon. Laura voit tout de suite. Sergine ne verra pas. La Vierge leur sourit. Elles la regardent. Elle a sur la tête un voile blanc, qui laisse voir quelques cheveux blonds. Sa robe blanche bordée d'or est serrée par une ceinture bleu ciel dont les deux pans étalés descendent jusqu'à hauteur du genou. Elle a les mains jointes. De jolies mains aux doigts longs et fins. Au bras, un chapelet à gros grains très blancs, avec chaîne d'or. Elle est environnée de lumière. Elle apparaît dans une petite grotte. Ses pieds sont posés sur une grosse pierre rectangulaire. Devant elle, des roses. A sa droite, un peu plus bas, un ange au regard bleu, avec des ailes "couleur de lumière". Le rocher qui porte les deux personnages ne touche pas le sol. Un ensemble merveilleusement beau et lumineux. La Dame fait glisser les grains blancs du chapelet, mais on n'entend pas sa voix.

Que sont devenues les 4 voyantes ?

 

 

A 1H13 et 102 KM à l'ouest de Tours A 1H13 et 102 KM à l'ouest de Tours

 

Situé en Anjou, dans le Val de Loire, le musée paysan du village troglodytique de Rochemenier vous invite à la découverte d'un monde souterrain.

De la chapelle souterraine creusée au 13è siècle aux dernières modernisations du 20è siècle, déambulez dans cet habitat atypique et naturellement climatisée.

 

 

- A Ferrière-sur-Baulieu et à 43 minutes au sud-est de Tours - A Ferrière -sur-Baulieu et à 43 minutes au sud-est de Tours

La fontaine d’Orfonds est une étape incontournable sur le parcours du sentier pédestre « de l’aqueduc ». Au cœur de la forêt, on la découvre devant les vestiges de la cave du roi Charles VII, envahis par la végétation, dont il ne subsiste qu’un fragment de mur et l’amorce d’une galerie voûtée, entièrement comblée.

Cette jolie source, en forme de fer à cheval, est associée à une bien curieuse légende …

Orfons l’enchanteur, avait la science des druides, c’était un magicien. Invisible aux yeux des humains, il se plaisait à amasser des trésors. . .  Ainsi, avait-il volé la robe blanche parsemée de diamants de Notre-Dame-de-Beautertre et  fondu en lingots d’or la statue de Saint Bruno de la Chartreuse du Liget … de telle sorte qu’il fut condamné par Dieu à rester enfermé dans la crypte de la chapelle Saint-Nicolas-du-Bois.

Une seule fois par an, à chaque minuit de Noël, il pouvait, avec une clé magique, s’échapper de la crypte, et se livrer à son occupation favorite : vanner les pièces d’or de son trésor …

 

- Loches à 45 minuteset 42 km au sud de Tours - Loches à 45 minuteset 42 km au sud de Tours

 

En 1868 à Cirencester en Angleterre, un "carré" est trouvé sur un morceau de plâtre mural datant du 4ème siècle. En 1925, un "carré" partiellement abîmé est découvert lors des fouilles à Pompéi. Il serait donc antérieur à l'an 79 puisqu'il a été pris dans l'éruption du Vésuve. En 1936, un autre carré est découvert. Qu'est ce que le "carré SATOR ?

C'est le plus ancien carré de lettres. Il est composé de 25 lettres formant 5 mots complets. En lisant tous les mots de gauche à droite ou de droite à gauche ou de haut en bas ou de bas en haut, on obtient toujours le même palindrome.

Le carré Sator aurait été composé par les premiers chrétiens, qui étaient poursuivis et  devaient se cachés, et leur aurait servi de code de reconnaissance. Sa composition est étonnante de complexité. Une quinzaine ont pu être répertoriés dans différents pays

 

- Chambon-sur-Cissé à 47 minutes et 55 km à l'est de Tours

 

Dans les années quatre-vingts, je pars avec des amis reconnaître une coupe de bois. Et je trébuche sur ce qui semble être un guidon de vélo. C'était une baïonnette dans son fourreau.

Alain Gauthier, habitant de Chambon-sur-Cisse (Loir-et-Cher) ne le sait pas encore, mais il est en train de fouler un camp d'entraînement de la guerre 14-18 situé dans la forêt de Blois. Une découverte d'importance puisqu'il s'agit de l'unique site de ce type connu en France. Il a d'ailleurs reçu en juillet dernier le label national par la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale. Les Rendez-vous de l'histoire qui vont se tenir du 10 au 13 octobre à Blois, consacrés à la guerre, ont intégré dans leur programme la visite du camp.
Les tranchées qui ont servi aux exercices sont toujours visibles. Elles n'ont pas été totalement comblées parce qu'elles se trouvent dans un domaine protégé par l'Office national des forêts (ONF). C'est d'ailleurs dans ses archives privées, jamais déposées, qu'Alain Gauthier a trouvé réponse à ses questions une fois la retraite arrivée et après de très longues recherches. « Je suis tombé sur le carnet du garde de triage Henri Perthuisot, détaille notre historien amateur. Il décrit par exemple en mars 1915 un incendie dû à l'imprudence d'un soldat : " Le lieu de l'incendie n'est éloigné que de 70 m de la parcelle 34 où les troupes de la garnison de Blois ont campé et excentré des travaux de fortification passagère (tranchées, abris, etc.) ".» Sur le terrain, il a répertorié les tranchées dédiées aux tirs et aux combats.

 

 

- Veigné à 25 minutes et 16 km au sud de Tours

 

Septembre 1619, un grand événement se préparait à Montbazon et à Couzières. Sous l'influence de Richelieu, la reine mère MARIE DE MEDICIS, sortie de son exil imposé par le roi LOUIS XIII, son fils, se rendit en Touraine en vue d'une réconciliation avec ce dernier.

Hercule DE ROHAN, Duc de Montbazon, proposa son château de Couzières pour cette entrevue secrète. Parmi les seigneurs figurait un jeune et élégant chambellan du roi, Yves de KARVANEC. Sa fiancée, Renée du BREIL, demoiselle d'honneur de Marie DE MEDICIS, était arrivée au donjon de Montbazon.

Ce jeune homme plein de fougue souhaitait retrouver sa fiancée. Une nuit, il scella son cheval et se dirigea de Couzières vers le château de Montbazon. Mais pour cela, il fallait franchir le ruisseau du MARDEREAU, peu profond mais entouré de marécages. Le jeune cavalier n'a jamais rejoint sa belle.

L'année suivante, un laboureur nommé GAYGNIER passait sur le ponceau du Mardereau (passage en guise de petit pont), surpris par une odeur nauséabonde qui émanait des roseaux, il découvrit le cadavre d'un jeune homme et celui d'un cheval. Il décida de planter un jeune chêne face au marais fatal.

Dans les temps jadis, il était dit que par les belles nuits de septembre, le fantôme d'un cavalier passait silencieusement près du chêne. Ce lieu où disparu Yves de KARVANEC portera le nom de l'EFFONDRÉE. Vérité ou belle légende romantique ?
Au centre bourg de Veigné, empruntez la rue Jules FERRY vers Montbazon, sur votre droite, avant le petit pont Saint Joseph, vous verrez ce chêne qui, malgré son grand âge, donne encore de l’ombrage aux promeneurs.

 

 

- Cravant-les-Côteaux à 42 km et 43 minutes au sud-ouest de Tours

À 1 km de Cravant-les-Coteaux, le Sanctuaire Carolingien de Cravant (localement dénommé « la Vieille Église du Vieux Bourg« ) se love sur les rives du ruisseau St-Mexme, au coeur des chemins ombragés tant convoités par les amateurs de randonnées. Cet harmonieux monument, riche du premier art roman tourangeau, est l’un des plus intéressants de la région et sa nef reste l’un des rares types bien conservés de l’architecture religieuse carolingienne. Beau­coup d’indices nous font penser que l’église fut con­stru­ite au IXe siè­cle, cela en fait un des plus vieux sanc­tu­aires de notre région et l’un des plus pré­cieux de France de cette époque. Afin de préserver ce véri­ta­ble joyau de l’architecture religieuse, l’Association des Amis du Vieux Cra­vant a mené d’importants travaux de restauration.

 

 

Parc du château de Lathan. Breil à 51 minutes et 45 km au nord-ouest de Tours

Parc du château de Lathan. La partie XVIIIeme s'oppose à la partie classique par ses allées curvilignes. Sa singularité réside dans son souterrain, long de 110 mètres, interprétation personnelle d'une carte allégorique, la "Carte du Tendre". Le souterrain agrémenté de trois jardins : Indifférence, Orgueil et Amour, correspond au parcours de l'Amour ; 38 soupiraux, symbolisant les villages de la Carte du Tendre, viennent éclairer les pas du promeneur. A la sortie du Jardin d'Amour, vous découvrirez l'Ile d'Amour et le Temple en pierres de falun entourés par la Mer Dangereuse (symbole de la vie).

 

 

- Aqueduc gallo-romain de la Ronde à 63 km et 56 minutes au sud-est de Tours

Les parties connues de ces aqueducs se trouvent sur la rive gauche de l’Indrois à environ 300 en aval de Montrésor. Deux aqueducs souterrains sont connus.

Le premier aqueduc que l’on nommera aqueduc du Gravier, se manifeste sur le coteau par la présence des restes du specus qui sort d’une tranchée couverte aujourd’hui en partie effondrée. A quelques dizaines de mètres, vers le sud-est, en suivant le coteau, en creusant des caves dans le coteau l’aqueduc a été coupé, laissant apparaître deux remarquables coupes de la construction. La première nous montre une tranchée aujourd'hui complétement obstruée qui était creusée dans le rocher et couverte d’une voûte. La seconde est une galerie creusée dans le rocher qui s’enfonce sous le plateau vers le sud, on peut parcourir la galerie sur 20m, ensuite une l’accumulation de terre et de pierres empêche toute progression.

A environ 50m de cette entrée souterraine, un puits d’accès a été redécouvert en 2006, d’une profondeur d’environ 4m50. Il comporte un bassin de décantation. A quelques pas de ce puits, on a aussi redécouvert en 2005, la sortie de ce conduit ; au fond d’un trou creusé par les blaireaux apparaissait une cavité presque totalement obstruée. La cavité s’est révélée être la sortie de l’aqueduc souterrain. Dans les remblais, on pouvait trouver quelques morceaux d’imbrex et de tegulae. Ensuite l’aqueduc devait franchir un petit vallon et continuer son chemin par une autre section souterraine. En effet, a environ 200 m, au sud-est un autre puits selon le témoignage de la propriétaire du terrain présentait les caractéristiques d’un puits d’accès à l’aqueduc, il est aujourd’hui.comblé.

Le second aqueduc, aqueduc de la Ronde est à environ 130 m au nord-ouest du précédent.

 

http://touraine-insolite.clicforum.fr/t711-Aqueducs-de-la-Ronde.htm

 

 

 

- La Tour du Brandon à 23 km et 30 minutes au sud-est de Tours

La tour du Brandon s'élève sur un plateau, à peu près égale distance des vallées du Cher et de l'Indre. Sa hauteur est d'environ 19m; le revêtement de ses murs est en moellons bruts, sauf dans l'entourage des ouvertures, qui est en pierres de taille de dimensions variables.

Au rez-de-chaussée, ses murs ont une épaisseur de 2,35m; par suite d'un retrait dans l'intérieur de la tour, cette épaisseur n'est plus que d'environ 2m à la hauteur du premier étage.

Ce rez-de-chaussée, dont le diamètre intérieur est de 7,90m, était complètement clos; l'ouverture par laquelle on y pénètre actuellement est moderne.
Primitivement, la tour devait avoir plusieurs étages; on l'a abaissée à la hauteur du premier; aucun ne parait avoir été voûté.

L'entrée a se trouvait à l'Est, au niveau du premier étage, à une hauteur d'environ 8,40m au-dessus du sol actuel; elle est rectangulaire et la partie supérieure de son linteau forme le dos d'âne; à l'intérieur, son plafond est légèrement ogival; des verrous et une barre glissant dans le mur en constituaient la fermeture; elle est surmontée d'une petite ouverture en losange.

"On suppose qu'un souterrain aurait relié le Château à la Tour du BRANDON, car un escalier subsiste sous l'ancienne chapelle. La propriété connut une période de prospérité avant 1914, de nombreux domestiques, jardiniers, bûcherons se partageaient les tâches. Des chasses à courre étaient organisées."

 

 

- Sainte Katherine de Fierbois à 30 km et 30 minute au sud de Tours

Il a existé un antique sanctuaire à côté d'un antique village. Charles Martel serait venu s'y s'agenouiller après sa victoire sur les Maures, encore appelés Sarrasins. Jeanne d'Arc reçut la mission de récupérer l'épée personnelle de Charles Martel offerte et laissée là par l'ancêtre de Charlemagne.

Tel est l'héritage que l'église locale n'a cessé d'affirmer dès sa restauration, timidement à partir des années 1850, et surtout plus fortement après la guerre de 1870-71

La légende raconte que Charles Martel, en 732, après avoir remporté la bataille de Poitiers, aurait exterminé les dernières troupes dans les bois qui avoisinaient alors Sainte-Maure.

Pour remercier Dieu de cette victoire décisive sur les Maures, Charles-Martel aurait fait construire en ce lieu sauvage appelé Fierbois (ferus bocus) une petite chapelle, dédicacée à sainte Catherine d'Alexandrie, patronne des soldats. En ex-voto de purification, il y déposa, derrière l'autel, son épée. Cette histoire de dépôt n’apparaît en fait qu’après l’épopée de Jeanne d'Arc1.

Sainte-Catherine-de-Fierbois.fr

 

 

 

- Auzouer-en-Touraine à 24 km et 27 minutes au nord-est de Tours

Motte féodale fossoyée, Auzouer-en-Touraine (canton de Château-Renault). Le « Grand Moléon » à Auzouer-en-Touraine est une enceinte circulaire médiévale de 50 mètres de diamètre avec fossé, rempart de terre et dépression centrale, comme on en rencontre en Normandie, découvert en 1978 sont origine est inconnue.

Un parcours qui vous emmène de surprises en merveilles Début de la visite dans  1l’Ancienne cuisine. Première surprise : l’extraordinaire 2 Apothicairerie. Parcourez ensuite la 3 Salle des malades réservée aux femmes. Le mobilier, les lits fermés et les objets de soins donnent une idée précise d’un hôpital il y a trois siècles. Au bout...

A 72 km et 58 minutes au nord-ouest de Tours

Cheillé-La Chapelle-Saint-Blaise près de Tours : un arbre et trois mystères

IL’Église de Saint Didier, avec une disposition originelle, XII e S, composée d'un clocher qui jouxté une nef, puis au XV eS un collatéral vint s'aligner avec le clocher, Elle comporte deux inscriptions, datant de 1301 ou 1401 et de 1527. Dans le cœur sont signalées trois magnifiques pierres tombales et une quatrième du ~XVIIe S. Sept chapelles étaient reliées à cette paroisse. La singularité de cette église demeure le chêne plusieurs fois séculaire qui pousse dans le mur du clocher et le Christ du XVI eS, au visage mystérieux imberbe, sculpture en bois, polychrome (Cheillé à 33 minutes au sud-oust de Tours).

Localisation des sites troglodytiques touristiques :

Le Val de Loire est connu internationalement pour ses nombreux châteaux et ses vins.
Il l'est beaucoup moins pour son patrimoine troglodytique (même si ça commence). Pourtant, il est loin d'être anecdotique, il fait partie intégrante de l'histoire et du patrimoine de la région et est intimement lié à sa facette la plus connue : les châteaux, les églises, les villages de tuffeau ont été construits avec de la pierre extraite des carrières souterraines. Les carriers qui extrayaient cette pierre habitaient en troglo, comme une bonne partie de la population. Le vin a été élevé dans des caves troglodytiques...
D'autre part, ce patrimoine troglodytique est abondant, et extrêmement riche et varié : habitations troglodytiques, carrières, aqueducs, églises et chapelles souterraines, châteaux en partie souterrains, souterrains-refuges, silos, etc.
Cette véritable culture "troglo" est présente depuis des siècles... de ce fait, des lieux troglodytiques accueillent aussi lieux d'artisanats, sculptures contemporaines, zoo...
Il y en a pour tous les goûts : les lieux troglodytiques intéresseront autant le passionné du patrimoine, le promeneur, que l'amateur d'art. Par ailleurs, leur température étant plus ou moins constante, selon qu'ils soient sur le coteau ou carrières s'enfonçant profondément, ils peuvent aussi être une alternative aussi lorsqu'il fait trop chaud.

Dans le but de regrouper les informations et de promouvoir ces lieux et les activités qui s'y trouvent, voici un petit recensement des sites troglodytiques ouverts à la visite dans la région. Des lieux connus, mais aussi des moins connus.
Plus de 80 sites troglodytiques ouverts au public sont ainsi recensés dans les départements concernés : Ouest du Loir-et-Cher, Indre et-Loire, Maine-et-Loire, extrême Nord de l'Indre, de la Vienne et des Deux-Sèvres.

Vous pouvez aussi dormir en "troglo" dans les nombreux gîtes, chambres d'hôtes, ou plus rarement, hôtels, manger en troglo, dans l'un des 20 restaurants troglodytiques que compte la région, danser dans l'une des discothèques troglodytiques, etc. Vous pouvez ainsi faire votre séjour 100% troglo !
On pouvait venir dans le Val de Loire pour visiter les châteaux, peut-être qu'un jour on y viendra spécialement pour visiter les troglos (allez, soyons fous) !
Pour information : - les dates, horaires et tarifs sont ceux de 2011, ils sont donnés à titre indicatif. De préférence, se renseigner auprès des sites concernés. - certains lieux, en particulier les carrières, champignonnières, caves, sont frais (autour de 13°C), se couvrir, en particulier l'été.
Si vous connaissez un (des) site(s) intéressant(s) qui n'est (ne sont) pas mentionné(s) ou si vous êtes le propriétaire d'un lieu n'hésitez pas, je les ajouterais avec plaisir (et c'est totalement gratuit) !

Bonnes visites ! (Troglos.com)

Grâce à son site exceptionnel, à quelques mètres au-dessus du lit de la rivière, le haut pignon du chevet de l’église de Marcilly conserve les souvenirs de l’ancienne marine de Vienne ainsi que de nombreuses marques des crues les plus frappantes pour les habitants de la vallée qui nous ont précédés. La plus grosse cloche semble anonyme, plus simple dans son décor, elle porte sur sa partie supérieure, un ruban orné d’une inscription latine en lettres minuscules gothiques qui en fait tout le tour et dont le relevé a été pris au crayon carbone par frottage.

Alors si cette inscription vous dit quelque chose, vous qui connaissez le latin et si vous êtes habitué à la paléographie, vous pouvez peut-être nous éclairer pour déchiffrer ce qui serait donc la plus vieille inscription encore en place sur le territoire de notre commune !...