Jardins et parcs en Touraine
Les Orchidées sauvages des bois de Bretonnières
Parcours découverte des Orchidées sauvages des bois des Bretonnières à Joué-les-Tours
L’apparition de châteaux d’un genre nouveau à la fin du XVème siècle sur les bords de Loire se double d’un nouvel art des jardins. Les premiers modèles sont importés d’Italie grâce à Charles VIII et Louis XII. Les jardins qui ne fournissent jusqu’alors que des fruits et légumes pour l’alimentation et des fleurs pour le parfum, trouvent aussi une vocation décorative.
Dès la fin du XVème siècle, le Val de Loire a reçu du florentin Francisco Floria l’appellation de "Jardin de la France". Ce gratifiant surnom diffusé par Rabelais dans Pantagruel, inspiré par l’art et la douceur de vivre dans cette région, sera désormais pour longtemps propice au développement de l’art des jardins. Louis XI, dans son château tourangeau du Plessis-Lès-Tours, avait au milieu du XVème siècle fait aménager un jardin dont l’intérêt motivait l’admiration des visiteurs et chroniqueurs d’alors. Mais le changement dans l’art des jardins survient au retour des premières campagnes d’Italie. L’artisan principal de cette réforme est Pacello da Mercogliano (vers 1455-1534).
Revenu d’Italie en 1495 avec Charles VIII, il fit preuve de son talent novateur. Les jardins des châteaux royaux de Blois et d’Amboise sont les premiers marqués par cette influence italienne. Ils prennent des formes ordonnées, géométriques, et sont souvent ornés de broderies de buis et d’éléments bâtis. Répondant à des principes architecturaux, le jardin doit avoir un décor régulier et un aspect artificiel. Rien n’est laissé à la fantaisie, la nature est maîtrisée.
Le Jardin Botanique est localisé sur une ancienne zone humide traversée autrefois par le ruisseau Sainte-Anne. Ce cours d'eau reliait directement la Loire et le Cher et alimentait les douves du château de Plessis-lès-Tours (sur la commune de La Riche).
Il fût construit entre 1831 et 1843 grâce aux tourangeaux et tout particulièrement à la ténacité et à la générosité de Jean-Anthyme Margueron. En effet, ce pharmacien fut à l'initiative de ce projet comportant une école de botanique destinée aux étudiants de la nouvelle école de Médecine et de Pharmacie située en face du jardin.
D'un côté, on découvre un espace dédié à la botanique avec ses serres et ses collections végétales et de l'autre un espace ludique avec les
jeux et les espaces animaliers au milieu des arbres remarquables.
Le parc de La Gloriette, situé au sud de Tours, est le plus grand parc urbain du territoire métropolitain. Bordé par le Cher et le Petit Cher, traversé par le circuit de La Loire à Vélo, ce site naturel de près de 200 hectares est dédié à l’environnement sous toutes ses formes. Il offre des espaces ludiques et pédagogiques, mais également des balades uniques à pied ou à vélo. Toute l’année, La Gloriette propose un programme d'animations-environnement tout public, la plupart de ces animations sont gratuites et grand public comme la Fête de Printemps et la Fête d'Automne, ou encore des festivals musicaux comme Aucard de Tours...
Accès en transports en commun : filbleu.fr > Tram A : station L'Heure tranquille ou Pont Volant > Bus n°32 : arrêt Monod
Parcours découverte des Orchidées sauvages des bois des Bretonnières à Joué-les-Tours
Depuis le Moyen-Age jusqu'au milieu du XIXème siècle, la surface de la ville est restreinte derrière ses remparts. Avec des activités économiques urbaines en interrelation permanente et étroite
avec le monde rural des campagnes environnantes, il y a lieu de croire qu'à cette époque la problématique de l'arbre dans la ville ne se pose pas. Ce n'est pas vraiment juste. Dans l'ouvrage
collectif de 1982 "Regards sur l'agglomération tourangelle", René Perrin a rédigé le chapitre "Les espaces verts à Tours", peut-être le premier état des lieux sur ce sujet. Il commence par signaler
que :
Les jardins privés ne manquaient pas dans la ville du Moyen-âge et de la Renaissance, si l'on en croit les plans de l'époque. Mais il en reste trop peu de choses actuellement pour que nous puissions
nous y arrêter
Des panneaux directionnels ont été installés sur les grands axes routiers afin que les promeneurs trouvent plus facilement les Étangs de Narbonne et la signalisation à l’entrée du parking a également été retravaillée pour une meilleure visibilité.
Ouverture jusqu’au 30 septembre, 7j/7 (en dehors de cette période, la nature se renouvelle !
Ceint de 7 kilomètres de mur, le parc de Richelieu, d’une superficie de 475 hectares, abritait le vaste domaine du Cardinal, détruit au début du XIXe siècle. Né en 1595, Armand Jean du Plessis, futur Cardinal de Richelieu y passe toute son enfance.
Devenu principal ministre de Louis XIII, il demande à Jacques Lemercier, Architecte du Roi, de construire un très vaste château et une cité à proximité. Sa mort en 1642, ne lui laisse pas l’occasion d'en profiter. A la révolution, l’arrière petit-neveu du Cardinal émigre en Russie, ses biens sont confisqués et les œuvres d’art qu'abritait le château sont vendues ou attribuées à des musées.
En 1805, le domaine fort endommagé, est racheté par un marchand de biens qui démolit le château pour vendre les matériaux. Seuls subsistent aujourd’hui le Dôme (une partie des écuries, ancien manège pour les chevaux), l’Orangerie, les Caves, l’entrée principale ainsi que tout le tracé des canaux.
En 1877, le domaine est restitué par Michel Heine, banquier à Paris, dont la fille a épousé le descendant de Richelieu. En 1930, Armand, marquis de Jumilhac, duc de Richelieu, n’ayant pas d’héritier, légue le domaine à l’Université de Paris, en souvenir du Cardinal, Proviseur et Rénovateur de la Sorbonne.
1er avril au 30 septembre tous les jours : 8h - 20h - 1er octobre au 31 mars tous les jours : 9h-18h
Dernière admission 30 minutes avant la fermeture
A 43 minutes de Descartes
A 33 minutes de Sainte-Maure-de-T.
A 31 minutes d'Azay-le-rideau
A 24 minutes de Loudun
A 18 minutes de Chinon
A 15 minutes de 'Ile-Bouchard
A 10 minutes de Richelieu
La forêt de Tours-Preuilly est fréquentée dès le premier siècle avant Jésus-Christ par les Gaulois, qui exploitent le fer. Au Moyen Age, la forêt est rattachée à la baronnie de Preuilly, dont fait partie le fief de « la Rolle » (ferme fortifiée entourée de cultures). De la fin de la Renaissance au milieu du XIXe siècle, l’exploitation de la forêt est liée aux activités des fourneaux de la Glaise. La forêt sert à l’extraction du minerai de fer, à la production de charbon de bois et aux dépôts de scories issues de la transformation du minerai (à voir en parcelle 34). A la fin du XIXe siècle, une tuilerie est en activité au lieu-dit « la fontaine Bourbon ».
Lors de la révolution de 1789, la forêt est vendue avec le château d’Azay-le-ferron. Par la suite, la forêt a toujours appartenu aux propriétaires du château. En 1951-52, la famille Hersent-Luzarche lègue l’ensemble du domaine à la ville de Tours.
Circuit « A l’ombre des grands chênes »
2,4 Km Point de départ Etang de la ribaloche Au fil de ce sentier, des panneaux d’information vous permettent de découvrir la richesse faunistique, floristique et patrimoniale
Circuit « Les Arboretums"
12 Km (ou 8 Km) Point de départ : Etang de la Ribaloche En parcourant ce sentier, vous marchez au cœur des parcelles forestières et découvrez ainsi les différents aspects de la forêt : variété des essences, sylviculture pratiquée, richesses animales et végétales, caractère sauvage des paysages. Aux abords de l’étang Neuf, un observatoire ornithologique vous invite à découvrir la vie de l’étang. Votre chemin croise également un alignement de 150 espèces de pommiers (le long des parcelles 47 à 50) et un autre pare-feu planté d’une vingtaine de variétés de châtaigniers (parcelle 78). Ces variétés anciennes ont été plantées sur les conseils de l’association des Croqueurs de Pommes de Touraine. N’hésitez pas à pousser les portillons que vous rencontrerez sur le circuit, en les refermant après votre passage.
La forêt est réservée à la promenade à pied et en vélo, sur les chemins et allées forestières. Un circuit réservé à la promenade à cheval monté ou attelé fait le tour de la forêt, les chevaux peuvent utiliser allées et chemin du trajet. Les véhicules à moteur ne sont pas autorisés. La pèche est autorisée dans l’étang de la Ribaloche. Le ramassage des champignons n’est autorisé que les samedis, dimanches et Jours fériés, mais limité à la consommation personnelle.
Cet ouvrage cyclopéen, mêlant constats, témoignages, réflexions et interrogations, dresse un état des lieux aussi précis que possible de l'évolution du patrimoine arboré de la ville de Tours. Depuis l'arrivée d'un nouveau maire en 1995, la tendance est à la dégradation accélérée, et, pour les dernières années 2009 à 2011, il n'est pas exagéré de parler de catastrophe écologique locale.