Balades à Tours et en Touraine

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Sortir aujourd'hui dans un des plus beaux villages de la Touraine !

Les plus beaux villages de Touraine

Le village de Candes-Saint-Martin à 62 km et 51 minutes à l'ouest de Tours est d'une homogénéité rare, ses maisons sont superbes, certaines datant du XVe siècle. Construites en tuffeau blanc,leur décoration semble inspirée par les châteaux des alentours,leur empruntant mille détails. Juste à côté, considérée comme l’une des plus grandes cités monastiques d’Europe, l’Abbaye Royale de Fontevraud frappe par sa dimension comme par la prodigieuse diversité de son architecture. Les visiteurs viennent de loin pour découvrir les gisants des trois souverains Plantagenêt dont l’empreinte a marqué le Moyen Âge : Henri II,Richard Coeur de Lion, la célèbre Aliénor d’Aquitaine et Isabelle d'Angoulême sont exposés dans la grande église abbatial. Partez ensuite sur les traces de la Dame de Monsorau : "C'est à la fois un roman d'amour et d'amitié, un drame historique bien sûr, mais c'est surtout une histoire de vengeance, qui se poursuivra d'ailleurs av les Les Quarante-Cinq. Dirigez vous après au sud de Tours. A 48 km et 40 minutes au sud-ouest de Tours à Crissay-sur-Manse. Le château, partiellement détruit au cours de la guerre de Cent Ans, fut rebâti à la fin du XVe siècle sur les fondations d'une très ancienne forteresse. Poursuivez votre chemin vers l'est pour vous rendre à Montrésor à 74 km et 59 minutes au sud-est de Tours. Enfin remontez vers le nord de la Touraine. le village de Lavardin à 63 km et 51 minutes au nord de Tours apparaît au visiteur comme un rêve de pierre. Pour terminer cette extraordinaire balade, rendez-vs à quelques minutes de Lavardin et à Trôo.

 

Candes-Saint-Martin

La collégiale actuelle a été construite pour l’essentiel entre 1175 et 1225, elle a ensuite été fortifiée au XVe siècle. Aujourd’hui encore, elle accueille pèlerins et visiteurs, son architecture, mais aussi le message toujours actuel de saint Martin.

 

 

Fontevraud

L'histoire de l'abbaye débute en 1101, année de la première Croisade et de la prise de Jérusalem. L'abbaye est fondée par un ermite breton, Robert d'Arbrissel à qui le pape Urbain demande de prêcher la croisade en Anjou. Le charisme de cet homme attire  des centaines de personnes .

Montsoreau

Au Moyen-Age, le village comprenait deux parties : Rest et Montsoreau proprement dit. La ville "Rest" est le village aggloméré autour de l'église paroissiale actuelle. Vers l'est, sur le flanc du coteau, s'étagent les maisons de la ville, couronnant le château construit en 1455.

 

Crissay-sur-Manse

Le château, partiellement détruit au cours de la guerre de Cent Ans, fut rebâti à la fin du XVe siècle sur les fondations d'une très ancienne forteresse ; il subsiste un donjon duXIIIe siècle avec souterrains refuges. La chapelle seigneuriale date du début du XI siècle.

 

Montrésor

Ce n'est donc pas sans plaisir qu'après une longue course dans ce pays isolé, on aperçoit le frais vallon de l'Indrois, dominé par le château de Montrésor avec ses hautes murailles de la fin du   Xème siècle, ses tours d'entrée démantelées, et son corps de logis du XVème siècle, le tout d'un fier et imposant  aspect. (Page 404 Promenades Pittoresques en Touraine Abbé Chevalier 1869)

 

Lavardin

Blotti au pied des ruines de son château, joliment accroché au coteau crayeux de la vallée du Loir, le village de Lavardin à 63 km et 51 minutes au nord de Tours apparaît au visiteur le rêve éveillé d'un riche passé, délivré des tumultes d'une histoire dont il n'a voulu conserver que charme et beauté, à travers l'héritage d'un patrimoine exceptionnel." R Bruneau

 

Trôo

A quelques minutes de Lavardin, Trôo est l'un des villages les plus insolites de France. Son site et son agencement très particuliers des terrasses étagées, des grottes, des sentiers charmants, des escaliers partout. Pas vraiment de rues, pas de centre, c'est le mystère qui donne envie de partir à sa découverte.

 

Chinon

Si vous vous promener (GR3 - rue du coteau Sainte Radegonde) le long du coteau en partant de la collégiale Saint-Mexme, vous pouvez découvrir une vue exceptionnelle sur Chinon et la vallée de la Vienne. Au bout de 500 m, faite une halte a la chapelle Sainte Radegonde. Située autour du puits creusé dans la roche, elle garde des témoignages de deux mille ans d'occupation humaine.

 

Randonnées pédestres

A bicyclette

Balade en bateau

"Je songeais à la Touraine où j’avais déjà été et qui me plaisait beaucoup, tant pour la douceur du climat que pour celle des habitants." Jean-Jacques Rousseau, Les Confessions.

La ville de Tours, est fondée au Ier siècle. C'est le chef-lieu romain du territoire des Turones. Elle bénéficie temporairement du statut de civitas libera. Entre la fin du IIIe et le début du IVe siècle, elle se replie derrière une enceinte délimitant une surface de 9 ha, autour d'une butte correspondant à l'actuel quartier de la cathédrale.

Au Moyen Age, les évêques jouent un rôle majeur dans la formation de la ville qui évolue d’une manière bipolaire. Saint Lidoire (338-370) édifie une prima ecclesia dans le castrum établi à l’est de la ville : la Cité est née. A l’Ouest, le tombeau de saint Martin, situé dans un ancien cimetière, est à l’origine d’un pèlerinage qui se développe dès le Ve siècle.

Ce bourg est fortifié au Xe siècle et prend le nom de Châteauneuf. Entre la Cité et Châteauneuf, la faible densité d’occupation autorise l’implantation de couvents d’ordres mendiants.

 

La guerre de Cent Ans impose la construction d'une fortification réunifiant les bourgs de la Cité et de Châteauneuf, de 1356 à 1368. A partir de 1440, Tours devient la capitale du royaume pendant quatre-vingt ans, suite à l’installation de Louis XI au château du Plessis-Lès-Tours. Le commerce et l’artisanat profitent de la présence de la cour qui enrichit également la grande bourgeoisie locale. L'essentiel de l'habitat de la ville est réédifié, les hôtels particuliers se multiplient.

La première Renaissance se manifeste tant dans l'architecture religieuse (cloître de la Psalette, cloître Saint-Martin, cathédrale) que dans l'architecture civile (hôtel de Beaune, hôtel Gouin, etc.) A son retour de captivité, en 1528, François Ier s'installe définitivement à Paris de sorte que la prospérité de Tours décline progressivement.

 

Chinon Val de Loire

 

Placée sur le cours de la Vienne, dans une position stratégique aux confins de la Touraine, de l'Anjou et du Poitou, dotée d'un éperon rocheux fortifié dès l'Antiquité, la ville, avec son imposante forteresse, a longtemps joué un rôle défensif clé. Chinon est une des places fortes favorites des Plantagenets. Jean sans Terre la perd au profit de Philippe Auguste, qui l'adjoint aux domaines de la Couronne de France. Siège de la cour sous Charles VII, lieu de sa rencontre avec Jeanne d'Arc, la ville ne quittera le giron royal que pour passer entre les mains du cardinal de Richelieu et de sa famille, qui la conservent jusqu'à la Révolution.

 

Enrichie par la culture de la vigne et le commerce du vin, la ville a trouvé, avec l'installation de la centrale nucléaire d'Avoine, un pendant industriel à sa traditionnelle activité agricole. Située à proximité des châteaux de la Loire, sur le détour de Vienne du circuit touristiqueLoire à Vélo, Chinon attire également de nombreux touristes. Depuis 2000, la ville fait partie de la section du Val-de-Loire inscrite sur la Liste du patrimoine mondial de l'Unesco au titre des paysages culturels.

 

Amboise Val de Loire

 

La cité doit sa renommée au célèbre château royal d'Amboise qui la domine, à la porte de l'Horloge, à la collégiale Saint-Denis, au château du Clos Lucé où s'éteignit Léonard de Vinci, à la demeure royale de Château-Gaillard construite par Charles VIII en 1496, célèbre pour ses jardins aménagés par Dom Pacello da Mercogliano et à la proche pagode de Chanteloup. Son nom est aussi attaché à la sanglante conjuration de 1560.

 

Loches Touraine côté sud

 

L'urbanisation a commencé autour du château de Loches, ancienne place-forte puis résidence royale sur un promontoire naturel en rive gauche de l'Indre. Les limites de la ville sont d'abord marquées par une enceinte fortifiée, la Cité royale (occupée principalement par des résidences secondaires), ses murs édifiés au Moyen Âge présentent une seule issue : la Porte Royale. La première extension urbaine fut le bourg Saint-Ours,au nord-est de la Cité médiévale (correspondant à l'actuelle rue Saint-Ours) ; c'est là que se situait l'église paroissiale de la ville avant la Révolution française (dédiée à Ursus de Cahors). Un enceinte extérieure, en partie démantelée, s'ajoute vers l'ouest à la Renaissance et forme le centre-ville contemporain ; elle comportait quatre portes, dont deux subsistent : la porte Picois (qui fait partie de l'hôtel de ville) et la porte des Cordeliers  ; il ne reste que des vestiges de la porte Poitevine, tandis que la porte Quintefol a disparu.

 

La ville s'est principalement étendue vers l'ouest au cours du xxe siècle. Le quartier populaire des Bas-Clos a été construit dans une vallée au cours des années 1960. Des zones pavillonnaires s'étendent sur les hauteurs des Bas-Clos (Coteau du Roi, Montains). La zone des Bournais concentre les principales activités industrielles, des commerces (supermarchés et distribution spécialisée) et les principaux établissements scolaires. Le centre-ville est dédié aux commerces et au tourisme ; depuis les années 1990, il fait l'objet de rénovations et d'aménagements pour augmenter l'attractivité de la ville.

L'impasse Sainte-Anne, à Baulieu-lès-Loches est si étroite qu'aucune voiture ne peut s'y faufiler. Elle aboutit au canal creusé par les moines de l'abbaye bénédictine... A droite, au bout de cette impasse, un vaste hangar abrite un atelier aux portes fermées par un lourd cadenas. A l'intérieur, des machines immobiles, figées depuis de s années, recouvertes de poussière : scies, raboteuses, tous, forge... le tout accompagné d'un fouillis d'engrenages, de courroies, de poulies...

Le silence qui plane désormais sur ces lieux leur confère presque un air de sanctuaire. Le visiteur a vraiment l'impression de pénétrer dans un autre monde, dans un autre temps, de faire une escapade dans le passé.

Difficile cependant d'imaginer aujourd'hui ce décor en mouvement, en vie comme à l'poque de toutes ces machines bougeaient, respiraient, soufflaient, haletaient, grognaient... mues par une élégante roue en bois actionnée par l'eau du canal.

C'était le domaine de la famille Cazenabe, des « monteurs en moulins ». L'entreprise avait été fondée vers 1880 par l'aïeul. Après lui, son fils avait pris la suite, associé à son beau-frère. Leurs enfants avaient continué, jusqu'à ce que cesse l'activité voilà une bonne quinzaine d'années.

Page 74. Par Bernard Briais. A Baulieu : l'un des derniers « monteurs en moulin » Le Val de l'Indre n° 4 mai 1992.

L'abbatiale de la Trinité à Beaulieu-lès-Loches

 

Val de Luynes

 

Au Moyen Age, le village s'appelait Maillé. Maillé prit le nom de Luynes au xviie siècle4. Le premier texte citant le nom du hameau semble être le testament de Perpet de Tours en 475, qui nomme Malleium. Un siècle plus tard, avec Grégoire de Tours, c'est Malliagense. La charte fondant la paroisse Sainte-Geneviève (961) dit Malliace. Puis l'on trouve Malliacensis, Malliaci, Malleum, Malleacum, Malle, Malleyus, Mailé et Maillé, au fil des époques.

 

La paroisse est démembrée au VIIIème siècle, de celle de Saint-Venant de Luynes pour créer la paroisse de Fondettes.Au xe siècle, le château appartient à Gelduin de Saumur, premier du nom, seigneur d'Usée et de Pontlevoy, dont le fils Gelduin II fut un des fervents partisans de Eudes II, comte de Touraine. Ayant perdu la ville de Saumur tombée entre les mains de Foulque Nerra, Gelduin II reçut en récompense de son suzerain, le château de Chaumont-sur-Loire, alors il donna à son féal Gosbert la seigneurie de Maillé. Gosbert a été le premier et le chef de la famille de Maillé. Les premiers seigneurs de Maillé apparaissent au début du xie siècle, ils oscillent entre les comtes d'Anjou, et les comtes de Blois.

En 1084, Hardouin II de Maillé, petit fils de Gosbert, fit bâtir l'église Saint-Venant qu'il donna à l'abbaye de Marmoutier.

Le château de Maillé est assiégé et pris en 1096, par Foulque le Réchin, à la suite de l'excommunication de Hardouin II de Maillé.

Hardouin IX de Maillé, baron de Maillé, vend la seigneurie du Montils-les-Tours (Plessis) à Louis XI contre l'union des seigneuries de Maillé, la Rochecorbon et la vicomté de Tours sous la même foi et hommage en 1463.

 

Vallée du Cher

"Un jour d'été de Touraine est lui-même une espèce de cortège que règle une lente ordonnance. A la réflexion, je ne crois pas qu'il y ait quelque part un été plus humain que celui-ci, ou je ne l'ai pas rencontré; plus humain: je veux dire qui entretienne mieux l'illusion que la nature a été faite pour l'homme."

Jules Romains

Cette atmosphère de calme et de sérénité est la première impression ressentie à l’arrivée dans la Vallée du Cher Touraine. Une promenade le long du Cher révèle les richesses architecturales et naturelles de contrées authentiques et insolites. Ce terroir, source d’inspiration de nombreux artistes, vous attend ; venez le découvrir.

 

Val de l'Indre

 

Le Val de l'Indre est composé de 8 communes : Artannes-sur-Indre, Esvres-sur-Indre, Montbazon, Monts, Sorigny, Saint-Branchs, Truyes et Veigné.

Au VIe siècle, un poète latin évoque Artannes. Il s’agit de Venance Fortunat, noble Italien, né à Trévise vers 540, et venu en Gaule vers 565. Chapelain de la reine Radegonde à Poitiers, il fut élu à la fin de sa vie, en 597, évêque de cette ville. Poète précieux, Venance Fortunat fut l’un des derniers représentants de la culture antique latine.

A Cornillé commune de Chambourg, sur les premières pentes de la rive gauche de l'Indre, tout près du hameau, on a signalé en 1812 la présence d'au moins deux murs d'époque gallo-romaine. Ceux-ci étaient, par endroits, encore recouverts d'enduits peints. Des restes d'hypocauste (chauffage par le sol) étaient également visibles.

Dans le bourg même de Chambourg-sur-Indre, à quelques mètres en contrebas de l'église, on a mis au jour, au siècle dLernier, « dans la maison d'un tonnelier », un sol en béton rose, d'apparence romaine, ainsi qu'un « souterrain », qui pourrait bien être l'aqueduc qui alimentait en eau la villa.

Au chillou, près du bourg de Perrusson, l 'abbé Bourderioux a signalé en 1971 une tombe qui semble bien remonter à l'époque gallo-romaine. En pleine terre «  la sépulture était recouverte d'une longue dalle côtelée et contenait quelques rares ossements humains, des os d'animaux et une monnaie en bronze de l'empereur Hadrien (120-130 après J-C.) »

Page 48 et 50 Le Val de l'Indre n°3 mai 1991

Le patrimoine du Val de l'Indre Le patrimoine du Val de l'Indre

 

Azay-le-Rideau

 

Azay-le-Rideau est une petite commune française du département d'Indre-et-Loire, dans la région Centre-Val de Loire. La commune est célèbre pour son château. La ville d'Azay-le-Rideau est le chef-lieu du canton. Ses habitants sont appelés les Ridellois, Ridelloises.

 

Constitué en communauté de communes depuis le 1er janvier 2001, le territoire du Pays d'Azay-le-Rideau comprend 12 communes rurales : Azay-le-Rideau, Bréhémont, La Chapelle-aux-Naux, Cheillé, Lignières-de-Touraine, Pont-de-Ruan, Rigny-Ussé, Rivarennes, Saché, Thilouze, Vallères et Villaines-les-Rochers.

 

Val d'Indrois Montrésor

 

Fondée vers 1178 par Henry II Plangenet roi d'Angleterre et comte d'Anjou, les papes et les rois s'intéressaient au Liget, Aliénor d'Aquitaine, Charles VI, Charles VII et Louis XI y reçurent l'hospitalité.

Au XVIIè siècle, Michel de Marolles, Abbé de Villeloin, écrivain érudit et fécond y venait souvent. Le frère du grand cardinal Alphonse de Richelieu, y résida deux ans. A la Révolution, la Chartreuse fut vendue comme bien national.

Un portail monumental (XVIIIè) accueille les visiteurs, face à la forêt, un bas relief représente « Saint Bruno » fondateur de l'Ordre, de l'autre coté « Saint Jean-Baptiste ».

 

En forêt, à l'ouest de la Chartreuse se situe la Chapelle Saint Jean du Liget datée du XIIè siècle. Sur ses murs sont peintes de remarquables fresques de la même époque.

 

Idée de balade : l'église Saint Martin de Céré-la-Ronde en Touraine

A l'exception de la base du clocher, du 12e siècle, le reste de l'église date du début du 16e siècle. Construction et structure sont encore gothiques, mais le décor est typique de la première Renaissance. La tour romane est de forme carrée, éclairée de meurtrières aux étages inférieurs et de quatre fenêtres plein cintre au beffroi. La flèche octogonale est gothique. Les trois premières travées de la nef ont été réalisées à l'emplacement de l'ancienne église. La nef aboutit à un choeur à cinq pans dont trois sont percés de grandes fenêtres à remplage flamboyant. La façade ouest est percée d'une porte en arc surbaissé, décorée de pilastres Renaissance et d'une grande fenêtre à meneaux gothiques. Le presbytère date de début de la Renaissance.

La Pietà dite de Nouans est un tableau conservé dans l'église paroissiale Saint-Martin de Nouans-les-Fontaines 

Rien n'est connu des origines du tableau, ni le commanditaire ni le lieu pour lequel le retable était destiné. L'œuvre n'a pas été menacée par les destructions menées lors desguerres de religion qui furent nombreuses en Touraine vers 1562 et qui expliquent peut-être le peu d'œuvres religieuses de Fouquet qui soient conservées. Le tableau est redécouvert en 1911 par Paul Vitry, conservateur des sculptures au musée du Louvre et d'origine tourangelle ; le tableau est alors situé au-dessus de la chaire de l'église, presque invisible. Le tableau est classé monument historique. Il est exposé dès janvier 1932 à Londres lors d'une grande exposition consacrée à l'art français à la Royal Academy, non loin du Diptyque de Melun. 

 

Pays de Sainte-Maure-de-Touraine

 

« Porte sud de la Touraine », Sainte-Maure de Touraine « ville étape - cité du fromage » est située au sud de l’Indre et Loire, à 35 kms de Tours, Châtellerault, Loches et Chinon.

Desservie par la RD910, l’autoroute A10 et la gare SNCF de Noyant-Sainte-Maure, Sainte-Maure de Touraine, avec ses hôtels-restaurants de toutes catégories, ses gîtes et son camping, est une « ville étape » entre les châteaux de la Loire et le Futuroscope.

Le fromage de chèvre AOP Sainte-Maure de Touraine fait de la « cité du fromage », une escale gastronomique incontournable permettant de découvrir directement chez les producteurs et sur le site des Passerelles, ce fleuron de la gastronomie française. Sainte-Maure de Touraine appartient au réseau des villes européennes liées par le fromage.

Sainte-Maure de Touraine est le point de départ de nombreuses balades qui conduisent à la découverte de l’histoire de la ville et d’un patrimoine naturel constitué des vallées de la Manse (vallées des Coteaux et de Courtineau) et de la Vallée de la Vienne sur le territoire intercommunal.

la carte des vallées de la Creuse et de la Claise Vers la carte des vallées de la Creuse et de la Claise

 

Vallées de la Creuse et de la Claise

 

La vallée de la Creuse, trop peu connue des touristes, est une des plus belles et des plus pittoresques de la Touraine. La rivière, tantôt calme et paisible dans les profonds bassins où elle est retenue d'étage en étage par les ressauts naturels du sol, tantôt précipitée, écumeuse et grondante, sur les pentes rapides qu'elle rencontre de distance en distance, circule en méandres capricieux d'une rive à l'autre, en affectant cependant de serrer au plus près le coteau occidental

 

Abbé Chevalier Promenades pittoresques en Touraine 1869

La Chapelle de Tous les Saints fut élevée à la fin du Moyen Age

Vous pouvez découvrir ou revoir la conférence du 16 juin qui a retracée l’histoire de la Chapelle de tous les Saints de Preuilly sur Claise ainsi que le déroulement des récents travaux de restauration expliqués par l’architecte Philippe Barthel et la restauratrice Sabine de Freitas.

Le bourg paisible de Preuilly se situe à l’extrême sud de l’Indre et Loire, étagé sur le flanc sud de la vallée de la
Claise. Son passé de première baronnie de Touraine n’est pas étranger à la richesse de son patrimoine architectural entre la vaste abbatiale romane du XIIe siècle, en contre bas et son château sur la hauteur : pas moins de dix bâtiments protégés au titre des Monuments Historiques parmi lesquels une charmante petite chapelle du XVe siècle (ISMH du 13 mai 1953). La Chapelle de Tous les Saints fut élevée à la fin du Moyen Age à l’extrémité du cimetière de la paroisse la plus importante de la ville et depuis, sa structure est restée la même en dehors d’une porte latérale, ouverte en 1684, facilitant l’accès vers le cimetière. Petit bâtiment rectangulaire et couvert de tuile construit en tuffeau et maçonné au mortier de chaux, il est épaulé à ses angles par des contreforts. Ses murs sont percés à l’ouest par une porte moulurée en arc brisé, son chevet plat par une élégante fenêtre gothique à remplages flamboyants, au nord et au sud une fenêtre plus simple éclaire l’édifice. Un clocheton de charpente protégé d’ardoise pointe vers le ciel. Son histoire fut assez agitée et son existence même plusieurs fois menacée. Ainsi la prise de Preuilly par les huguenots en 1562 fut l’occasion de nombreux saccages dans les églises de la cité, et dans la chapelle, du burinage des visages des personnages de la danse macabre la décorant. Une restauration de l’intérieur du sanctuaire, au XIXe siècle, couvrit les murs d’un enduit, peint de fausses pierres, ayant nécessité leur piochage préalable et donc celui des peintures. Enfin le transfert du cimetière au début du XXe siècle, laissa à l’abandon la chapelle qui ne cessa de se dégrader, jusqu’à ce que l’arrachage du lierre n’emporte la façade de l’édifice et que la commune n’envisage sa destruction dans les années 1950. Mais il s’agit là de la châsse protégeant un véritable trésor. En effet, à l’intérieur, une voûte en lambris polychrome protège une danse macabre peinte à même les murs dans les tons rouge, jaune et ocre. Selon les canons codifiés en cette fin du Moyen Age, le cortège figure les notables, religieux et vilains dont les squelettes-reflets rappellent l’égalité de chacun devant la mort en ces temps de guerre et de graves épidémies. Sur le chevet, encadrant l’autel, un groupe de musiciens les accompagnent. L’originalité de Preuilly est d’avoir d’un côté une danse de femmes et de l’autre celle des hommes, configuration très rare. Ce joyau, il en existe moins d’une dizaine en France, est en grand péril du fait de l’état d’abandon du bâtiment qui menace ruine contribuant à la dégradation des peintures depuis leur mise à jour en 1957. En effet M Lhéritier de Chezelle, fondateur des Amis du pays Lochois, avait racheté le bâtiment pour le sauver de la démolition. Il mit à jour les peintures totalement oubliées et entrepris quelques travaux d’urgence repris par ses enfants quelques années plus tard. Depuis une quarantaine d’années le temps poursuivit néanmoins son oeuvre. C’est sous l’impulsion de la Société Archéologique de Preuilly que la commune, redevenue propriétaire, entreprit, en 2014, de faire une étude pour la restauration de la Chapelle.

Source : Fondation du Patrimoine

 

Bouchardais Val de Loire

 

La plupart des villages possèdent une et parfois deux églises médiévales, les plus remarquables à l’Ile-Bouchard (Saint-Gilles, Saint-Maurice et le Prieuré Saint-Léonard), Chézelles (Lièze), Cravant les Coteaux (Sanctuaire Roman), Avon les Roches (Notre-Dame et les Roches Tranchelion), mais surtout Tavant, dont les fresques sont parmi les plus réputées de France.

L’église Saint-Nicolas est le plus souvent datée de la fin du XIe siècle. Elle est dotée d’un plan en croix latine. A l’origine, la nef était constituée de trois vaisseaux (un vaisseau central et deux bas-côtés). Actuellement, seul le vaisseau central subsiste, les deux bas-côtés ayant disparu à une époque inconnue. Le transept se composait, au départ, de deux absidioles : une au nord (qui subsiste) et une au sud (qui a disparu). Le chœur est actuellement surélevé d’un mètre ; il était composé de cinq baies à l’origine, aujourd’hui quatre subsistent, la cinquième abritant maintenant l’escalier menant au clocher. Ce chœur se termine par une abside en hémicycle dont la voûte est ornée d’un décor peint. D’après le style, on peut dater ces fresques de la première moitié et du milieu du XIIe siècle.

Peinture romane sur la voûte du choeur de l'église Saint-Nicolas de Tavant

La crypte, elle, daterait du XIIe siècle. Sa nef se compose de trois vaisseaux se terminant en hémicycle. Mondialement connues, les peintures de Tavant sont caractérisées par un style tendu, fruit d’une grande rapidité d’exécution. Une grande intensité et une grande expression se dégagent des figures. Tous les personnages sont en mouvement, l’anatomie et les proportions sont plutôt bien respectées. A ce jour, on ne peut malheureusement pas définir précisément le sujet iconographique complet de la crypte. Ces fresques sont-elles l’illustration de l’office des morts, de la lutte du Bien et du Mal ou encore du combat du Christ rédempteur ?

Ville de Langeais Ville de Langeais

 

Touraine Nature

 

Les seigneurs appréciaient cette région verdoyante où laLoire, dominante, invitait au repos, où la vigne imposante, invitait au plaisir du vin. Aujourd’hui sont encore, issus du fond des âges, châteaux, gentilhommières, en parfait héritage. Avec vous et pour vous, voyageurs spectateurs, l’histoire de ces seigneurs se vit au fil des heures.

Les origines de Rillé remonteraient au néolithique, comme en témoigne aujourd'hui la présence de mégalithes (Les Trois Chiens et la pierre Saint-Urbain).


Aux XIIe et XIIIe siècles, Rillé est une baronnie d'Anjou puissante et prospère. Un essor qui croît avec l'arrivée des reliques de saint Loup, apportées (avec celles du pape saint Urbain) par le baron Hardouin IV de Maillé en 1203. La prospérité de Rillé, présente jusqu'au XVIe siècle,  se devine aujourd'hui encore dans un bâti de pierre de qualité, tant dans les parties défensives que dans les habitations. Comme dans beaucoup de villes et villages, après le faste du Moyen Âge s'ensuit une période de déclin. L'activité à Rillé est à l'image de sa population qui décline jusqu'au XIXe siècle : de 490 habitants en 1826, l'on passe à 758 âmes en 1897. Puis de nouveau la décroissance au XXe siècle. Aujourd'hui la commune compte 307 habitants au 1er janvier 2014.
 

Grand-Ligueillois

Bienvenue dans le Grand Ligueillois !

 

Encore une facette de l'autre Touraine! Celle des pierres sans apparât. Pour qui veut faire la Touraine buissonnière, rien de mieux que ce pays de  Ligueil, où l'Esves, la Ligoire, la Riolle et l'Estrigueil se taillent des chemins qui prennent leur temps.
 

Entaillé par les vallées sinueuses et ombragées de la Manse et de l'Esves, le Grand Ligueillois est un plateau calcaire sans relief particulier, où les prairies à vaches alternent avec les landes à moutons, les pinèdes et les petits étangs. Mais son attrait ne s'arrête pas à la variété de ses paysages. Au fil de ses routes et des villages se révèle tout un patrimoine architectural et religieux qui saura également vous charmer par sa qualité et son authenticité. (La Touraine Côté Sud page 41).

Située au sud de l'agglomération tourangelle, elle a une situation très intéressante de part sa proximité à la fois des grands pôles d'activités (Tours, Loches, Node Park à Tauxigny, Sainte-Maure-de-Touraine, Châtellerault, Poitiers...) et des grands axes de communication (A10, D910, D943, A85...). Le Grand Ligueillois bénéficie des larges avantages liés à sa situation géographique : une qualité de vie, de nombreux services, un dynamisme culturel et associatif important et une proximité des grands pôles économiques.

 

C'est en 1869 que le célèbre carnaval de Manthelan vit le jour grâce à deux acolytes : le violoneux Augustin Branger, dit " Pipelet " et Théodore Fontaine, dit " Cocodache ", un ouvrier peintre.
En 1888, les deux lurons créèrent un café orné de somptueuses fresques, paysages et scènes de vie locale

http://www.manthelan.fr/les-amis-de-la-maison-du-carnaval-article-4-44.html

Vers l'ancien site d'Hebdotours Vers l'ancien site d'Hebdotours
Pays de Richelieu

En 1631, Louis XIII fit à son ministre, le Cardinal de Richelieu, la faveur d'ériger sa seigneurie en duché-pairie. Il lui donna l'autorisation de construire « un bourg clos de murailles et de fossés et de bâtir une halle ». Il y établit quatre foires annuelles et deux marchés par semaine et déchargea les habitants de toutes tailles et impositions quelconques.

La ville, comme le château, a été construite suivant les plans de Jacques Lemercier. Ce sont les frères de Jacques Lemercier, Pierre puis Nicolas, qui dirigèrent les travaux. Près de 2 000 ouvriers travaillèrent sur les chantiers. La construction de la ville, commencée en 1631, fut à peu près terminée en 1642.

La cité se présente sous la forme d'un vaste quadrilatère d'environ 700 m sur 500 m, entouré de murailles flanquées de douves. On y accède par trois portes monumentales, la quatrième étant une fausse porte. La Grande Rue, large de 12 m, est bordée de 28 hôtels particuliers. Elle est orientée nord-sud, avec à chaque extrémité une grande place carrée. Sur la place Nord, étaient situés l'Académie et les Couvents, sur la place Sud, l'église, les halles et le Palais de Justice (aujourd'hui Hôtel de Ville et Musée)

 

 

Communauté de Communes Castelrenaudais

 

Entre la Vallée de la Loire, patrimoine mondial de l’Unesco et la vallée du Loir célébrée par Pierre de Ronsard, le Castelrenaudais offre aux touristes un environnement préservé, un « petit patrimoine » bâti et un patrimoine industriel riche en passé. C’est un lieu de séjour agréable entre la Gâtine tourangelle, la Vallée de la Brenne et ses villages pittoresques.

 

La Gâtine rourangelle s'étend au nord de la Loire sur environ 2000 kilomètres carès. Elle n'échappe pas à la règle de toutes les gâtines. Ce pagus vastinensis fut longtemps un pays peu apprécié, dont les grands bois formaient un bout-du-monde au nord de la Touraine. Les restes de ce boisement ancien, où dominent le chêne, le charme, l'ormeau, le châtaignier, sont encore considérables. La forêt de Château-la-Vallière, avec 2500 hectares, est bien connue, et aussi le petit bois de la Gâtine, sur la commune des Hermites, où Ronsard poussa, dit-on, son cri d'érudire indignation : Ecoute, bûcheron, arrête un peu le bras...

Peu à peu bois et landes ont été entamés par l'effort de l'homme ; des "coutures", des "essarts" pratiqués d'abord autour des abbayes (Clarté-Dieu, Gâtines, Fontaine-les-Blanches), se sont multipliés par la suite. De bonnes terres à blé gardent encore leurnom originel de landas. Ce défrichement s'est poursuivi jusqu'au milieu du siècle dernier ; 6000 hectares de landes été gagnés à la culture dans la première moitié du XIXè siècle. Le sol arable ainsi conquis à toujours beaucoup exigé de soins. Trop lourd dans les "bournais" argileux, trop maigre dans les "perruches" où le silex domine en surface, il faut sans cesse l'améliorer. Il n'était pas rare sous le second empire, de voir les paysans de la Gâtine creuser jusqu'au tuffeau des puits et galeries de 20 à 30 mètres de profondeur. Ils trouvaient ainsi sur place la craie qui allège les terres collantes et la marne grasse qui les les champs plus cahouteux. Travail pénible, mais qui doublait à coup sûr le rendement des récoltes pour une trentaine d'années. Aujourd'hui, le marnage est abandonné faute de main d'oeuvre, et la dépopulation persistante - 35 habitants au kilomètre carré il y a cent ans, 20 à 25 aujourd'hui, - a contraint bien des exploitants à réduire l'étendue des labours. On a procédé à des reboisements méthodiques, par exemple de chênes tauzins et de pins maritimes dans les bois de Champchevrier ; de bonnes terres comme la vallée de la Bresme sont retournées au pacage ou au raillis.

Pierre Leveel, J.M. Rougé, Emile Dacier, Jacques Guignard. "La population, son origine et son caractère" dans Visages de la Touraine, Horizons de France, Paris, 1948, page 22.

 

 

Montlouis-Vouvray

 

Le Val de Loire est fort pour ses châteaux de la Loire mais il peut être tout aussi fier de ses événements ! Aussi, que ce soit lors d’un court ou un long séjour, il est bien rare qu’il ne se passe rien à Montlouis Vouvray alors arrêtez-vous !

 

Partez à la découverte des différentes nuances de ce pays avec ses caves creusées dans le tuffeau, la diversité des paysages, la finesse des bulles ou la tranquillité du vin de Vouvray, les savoureuses rillettes, les délicieux rillons et autres mets gastronomiques typiques. Découvrez également les plus beaux monuments et jardins privés jalonnant notre territoire ainsi que la douceur du plus beau fleuve sauvage d’Europe.

 

 

 

Gâtine Choisilles

Entre la Vallée de la Loire, patrimoine mondial de l’Unesco et la vallée du Loir célébrée par Pierre de Ronsard, le Castelrenaudais offre aux touristes un environnement préservé, un « petit patrimoine » bâti et un patrimoine industriel riche en passé.

C’est un lieu de séjour agréable entre la Gâtine tourangelle, la Vallée de la Brenne et ses villages pittoresques.

Le tourisme vert permet de découvrir, au détour d’un chemin, des lieux insolites et cachés, clochers aux flèches en charpente, lavoirs d’autrefois, caburoches…

 

"Sous le Sceau du Secret...En Gâtine et Pays de Racan" La création du Premier Guide touristique de territoire: « L’Echappée Belle en Gâtine et Pays de Racan », édité et distribué à 6 000 exemplaires sur le Nord Touraine, la Métropole de Tours, la Vallée

Saint-Antoine-du-Rocher

Fondateur de l'abbaye Saint-Julien en Touraine VIe siècle